Des jeunes prennent des risques inutiles sur des toitures

Des jeunes prennent des risques inutiles sur des toitures
© Photo Éric Beaupré.

DRUMMONDVILLE

Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) de la MRC de Drummond ont reçu quelques appels au cours des dernières semaines dont, au cours de la dernière fin de semaine, alors que des personnes ont été aperçues sur la toiture de la compagnie Bell, située sur Lindsay au centre-ville de Drummondville.

 © Photo Éric Beaupré

L’intervention des pompiers a ainsi été demandée afin de tenter de localiser un groupe de quatre personnes qui a été vue sur l’édifice Bell du centre-ville de Drummondville.

A l’arrivée des policiers et des pompiers, le groupe avait pris la poudre d’escampette, possiblement après avoir vu venir de loin les autorités. Ces derniers ont utilisé une échelle de sécurité pour accéder à la toiture, après avoir coupé le cadenas qui la retenait fermer.

Un spécialiste en urbanisme explique qu’il est interdit d’utiliser l’une ou l’autres des échelles de secours pour accéder à une toiture ou aux installations de la ville, d’édifices publics ou scolaires et cela, qu’elles soient en service ou désaffectées.

«Certaines toitures présentent des corniches d’aluminium qui ne sont pas faites pour soutenir le poids d’une personne,» précise cet évaluateur qui rappelle que dans les scènes de cinéma, ce genre de parcours urbain est souvent renforcé pour les besoins d’un tournage. Que ce soit pour profiter de la vue ou y faire du parcours ou des selfies, ça demeure illégal et bien intitule comme geste ou activité.

Une phénomène en perte de popularité

Le phénomène européen beaucoup plus populaire en 2001 a connu son apogée après les films Yamakasi (2001) ou encore popularisé par Jackie Chan à la même époque.

Or Depuis une dizaine d’années, les youtubeurs et amateurs de selfies avaient relancé le phénomène qui, encore une fois en raison des risques inutiles et nombreuses blessures graves et mortelles, a perdu de son ampleur et l’intérêt.

Drummondville est peu appropriée pour ce genre de ballades

Michel, lui-même youtubeur témoin du phénomène et de l’événement de la fin de semaine dernière,  rappelle que Drummondville n’est pas construite en hauteur.

«Peu importe où les jeunes grimpent, ils sont exposés rapidement à la vue d’édifices voisins ou même visibles de la rue. Fortissimo a connu son lot de problèmes, alors que bon nombre de jeunes ce sont vus remettre des constats d’infractions pour méfaits publics ou accusés d’introduction par infractions,» explique ce citoyen du centre-ville bien au fait de la situation.

«Les grandes villes américaines ou de l’Asie possèdent des tours, des structures ou des édifices qui représentent pour ces derniers des défis aussi ridicules soient-ils,» rappelant du même coup le décès du youtubeurs Wu Yongning, agé de  26 ans et amateur de selfies photos et vidéos. Il a trouvé la mort après avoir chuté de 62 étages lors d’un tel exercice.

«À Drummondville, sinon que de s’exposer à des blessures inutilement et à recevoir des constats d’infractions, l’idée n’impressionne visiblement personne,  ajoute ce citoyen; en plus de déranger tout aussi inutilement les autorités et les services d’incendies qui ont assurément bien d’autre choses à faire.»

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Éric Beaupré
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