DRUMMONDVILLE
De plus, cette procédure vise à faire déclarer que les mesures actuelles sont inconstitutionnelles, dans leur ensemble ou subsidiairement, prises de manière individuelle annonce Benoit Girouard porte-parole de l’EAQ, qui agira également comme parent dans ce recours.
« Depuis le mois de mars dernier, les Québécois subissent, à différents degrés, des atteintes à leur santé physique et mentale provenant non pas d’un virus, mais de décisions politiques. Les atteintes touchent aussi à plusieurs droits fondamentaux garantis par nos Chartes » souligne Benoit Girouard.
« Les propos des dernières semaines du Docteur Arruda confirment que le Premier ministre François Legault, en imposant la fermeture d’entreprises qui n’étaient pas ciblées par la direction de la Santé publique, s’est transformé en un expert de la santé, ce qu’il n’est pas », ajoute Samuel Grenier, porte-parole de l’EAQ et restaurateur s’étant joint au recours.
Des experts internationaux, notamment en matière de santé publique, de virologie, et d’économie ont complété une expertise qui a été déposée en support des arguments juridiques présentés dans la demande en justice préparée par les avocats des demandeurs Me Jean-Félix Racicot et de Me Guylaine Lacerte.
«Si nous nous tournons vers les tribunaux c’est pour rétablir une réelle notion de santé publique au Québec. On ne peut créer des torts à autrui, surtout entre générations, afin de corriger les lacunes de notre système de santé. Je serai satisfait seulement lorsque le Québec se dotera d’un groupe d’experts capable de gérer les pandémies avec mesure et une vision collective de la santé des Québécois » souligne Benoit Girouard, porte-parole de l’EAQ.
Financement Maintenant que le recours est déposé, EAQ relance sa campagne de collecte de fonds initiée fin novembre et fait appel au soutien financier des Québécois, afin de mener un combat juridique face à un gouvernement aux moyens illimités. « Nous voulons avoir les moyens de mener à bien cette demande afin de s’assurer de protéger le droit à la santé et les droits constitutionnels des Québécois et des Québécoises », ajoute Samuel Grenier, porte-parole de l’EAQ.
Co-demandeurs Il est encore temps pour toute personne qui serait intéressée à se joindre à la demande comme partie de s’y ajouter. Pour ce faire, il faut dans un premier temps contacter EAQ pour obtenir les informations utiles et être dirigé ensuite vers la bonne ressource.
Par notre recours, nous souhaitons donc susciter, le plus rapidement possible, une gouvernance qui prendrait en compte l’aspect collectif de la santé publique, et ce, au bénéfice de 8,5 millions d’habitants et faire cesser les mesures contraires aux droits constitutionnels.