DRUMMONDVILLE
« Bien entendu, nous nous réjouissons de l’annonce du ministre de la Santé, M. Christian Dubé, pour le bien des régions et nous espérons très fort que le tout est annonciateur d’investissements importants dans les coopératives de santé déjà en place et qui sont, à l’heure actuelle, loin d’être utilisées à leur plein potentiel. Nous sommes une solution innovante qui mériterait d’être utilisée et reconnue davantage au sein du réseau de la santé. Le rôle des coopératives de santé est essentiel et de première instance pour répondre aux besoins des communautés qui n’ont malheureusement pas d’alternative à proximité. Nous tenons à réitérer le fait que nous sommes présents sur le terrain et prêts à contribuer davantage à l’accessibilité des soins partout au Québec », déclare François Allaire, directeur de la Fédération québécoise des coopératives de santé (FQCS).
Les coopératives de santé sont des modèles d’innovation sociale gérées par des citoyens et des utilisateurs de service ; ce qui assure une proximité entre les services rendus et la demande réelle des besoins de soins de santé des communautés dans lesquelles elles s’ancrent. Elles sont déjà déployées sur place, donc aucune infrastructure n’est à construire afin de les exploiter à leur plein potentiel.
« Tout comme les points de service locaux annoncés par le M. Dubé, les coopératives de santé sont habilitées à offrir plusieurs services : vaccination, prélèvements, détection de maladies et bien d’autres selon les besoins exprimés par la communauté. Le gouvernement pourrait faire des économies substantielles pour les contribuables s’il se prévalait pleinement des infrastructures offertes par les coopératives de santé », précise directeur de la Fédération québécoise des coopératives de santé (FQCS).