Drummondville sera bien représentée au Festival international de la chanson de Granby

Drummondville sera bien représentée au Festival international de la chanson de Granby
Lisa Riendeau représentera Drummondville, le 16 août prochain, au Festival international de la chanson de Granby. La jeune auteure-compositrice-interprète a été sélectionnée parmi près de 180 personnes

DRUMMONDVILLE

Une jeune drummondvilloise de 25 ans, Lisa Riendeau, représentera Drummondville, le 16 août prochain, à 19 h 30, au Festival international de la chanson de Granby. La jeune auteure-compositrice-interprète a été sélectionnée parmi près de 180 personnes, lors des auditions, et compte parmi les 24 demi-finalistes qui seront placés sous les feux de la rampe pour cette 55e édition tant attendue.

Le Vingt55 a eu la chance de s’entretenir avec Lisa Riendeau pour en connaître davantage sur son parcours et ses projets, une rencontre teintée de rires, de plaisir et de simplicité, à l’image de la jeune chanteuse, qui en est à se bâtir une carrière prometteuse.

Parle-nous de ton bagage musical.

Je fais de la musique depuis mes 11-12 ans. J’ai toujours chanté et dès mes 13 ans, j’ai commencé à suivre des cours de piano; j’ai vraiment eu la piqûre pour cet instrument-là. Après, j’ai décidé d’aller au cégep en musique à Drummondville, où j’avais déjà fait un DEC en arts et lettres. Je suis allée à l’université un an en cinéma et littérature, mais la musique me manquait beaucoup, je n’avais plus le temps d’en faire, et je me suis rendu compte que c’était vraiment ça que je voulais faire.

T’arrive-t-il de composer des chansons?

Oui! Depuis que j’ai environ 12 ans. C’étaient plus des trucs en anglais, mais j’écrivais aussi en français. Par contre, je trouvais ça plus facile d’écrire en anglais. J’ai toujours voulu écrire en français et je me concentre là-dessus depuis deux, trois ans. Maintenant, je ne compose plus du tout en anglais.

Quelle est la différence pour toi entre chanter en français et chanter en anglais?
On dirait que je me sens plus moi-même en français. Du côté de l’écriture, je trouve ça plus facile en anglais, je trouve que les mots sonnent mieux, tandis qu’en français, c’est facile de tomber dans le « quétaine ». (rires) J’ai grandi en écoutant de la musique francophone, c’est une langue que j’aime et je trouve qu’il y a tellement de musique québécoise intéressante, en ce moment. Beaucoup d’artistes composent en français et ça me rejoint comme Québécoise. Je me sens attachée à des artistes québécois. Dans mes textes, j’aime parler avec notre langage québécois, mais pas prendre un français international. J’aime intégrer des mots de notre vocabulaire, parce que c’est beau et il faut arrêter de penser que notre accent n’est pas beau. Je travaille fort pour que ce ne soit pas quétaine. (rires)

Quels sont tes modèles de chanteuses, chanteurs?

J’aime beaucoup Marjo, Dédé Fortin, Gerry Boulet, mais aussi des plus modernes comme Philippe Brach et Salomé Leclerc, qui me rejoignent beaucoup.

Te voilà maintenant demi-finaliste au Festival international de la chanson de Granby. Comment s’est passé le processus d’audition?

J’ai vu l’annonce de l’inscription sur mon Facebook la veille de la date de fin des inscriptions et je me suis dit qu’il fallait que je m’inscrive. Je l’ai fait en ne sachant pas trop… Finalement, on m’a convoquée pour les auditions, donc j’étais vraiment stressée, mais j’étais contente! (rires) Les auditions se sont super bien passées, j’ai eu un bon feeling et les juges ont pris cinq minutes pour nous rencontrer et nous donner des commentaires. Les commentaires étaient positifs et ils m’ont rappelée pour m’annoncer que j’avais été choisie parmi les 24 demi-finalistes. J’étais quand même fière, parce qu’il y avait comme 180 personnes qui passaient en audition et ils coupaient ça à 24. J’étais excitée, mais on dirait que je ne comprenais pas dans quoi je m’embarquais, c’est quand même gros, ce festival. Il y a beaucoup de jours de formation, on est accueillis par une famille d’accueil… J’étais super contente parce que c’est un festival dont j’entends parler depuis longtemps et que je sais que c’est assez reconnu, alors juste d’être parmi les 24 demi-finalistes, je suis vraiment reconnaissante.

Comment te prépares-tu pour cet événement?

Je pratique mes chansons assez souvent, je révise les textes, je révise mes notes des ateliers qu’on a eus; en juin, on a eu trois jours d’ateliers, entre autres, avec une coach vocale, qui nous disait de lire nos paroles, de noter comment on se sent quand on chante telle ligne pour donner une bonne émotion et connecter avec le public. Donc, je pense à ça, je pratique mes chansons, je regarde des artistes que j’aime performer. Je suis allée voir beaucoup de spectacles, dernièrement, vu que c’est la saison des festivals, et j’analyse tout, tout le temps. J’essaie d’être toujours en train d’étudier pour livrer la meilleure performance lors de la demi-finale.

Interpréteras-tu l’une de tes compositions lors de cette demi-finale?

J’interpréterai trois compositions en français. Ce sera la deuxième fois que je les jouerai live, j’ai très hâte.

As-tu un public près de toi pour t’écouter et te donner des commentaires pour t’aider?

Des proches me suivent, comme ma sœur, ma colloque, mon chum, qui sont toujours là pour me soutenir et me donner des commentaires souvent très utiles.

Quels sont tes autres projets musicaux?

J’ai participé à quelques spectacles ici et là. Je commence à faire davantage mes compositions en live. Je travaille en ce moment un EP [NDLR : mini-album répertoriant au plus 4 ou 5 chansons] avec un ancien professeur de musique de Drummondville qui produit des chansons. Ce seraient quatre chansons et ça adonne bien pour le Festival international de la chanson de Granby. Le 12 août, je participerai à un spectacle au cégep de Drummondville et le 16 août, à 19 h 30, ce sera ma performance au Festival de Granby.

Chère Lisa, le Vingt55 se fait le porte-parole des Drummondvilloises et Drummondvillois pour te dire que nous sommes très fiers du chemin parcouru et te souhaiter MERDE pour le 16 août!

Le Grand Concours Hydro-Québec est celui où s’illustrera Lisa Riendeau, le mercredi 16 août, à 19 h 30. Ce concours se déroule sur quatre soirs, du 15 au 18 août. En assistant aux 4 demi-finales, le public pourra voter pour son artiste préféré (LISA RIENDEAU!!!) et ainsi lui permettre d’accéder directement à la Grande Finale, qui aura lieu le dimanche 20 août, toujours au Palace de Granby, pour clore le Festival. Le public a donc le pouvoir de couronner un cinquième finaliste, qui n’aurait pas été choisi par le jury !

Allez y voter en grand nombre!

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