Éducation : 432 millions versés par Ottawa, la CSQ réclame plus de transparence

Éducation : 432 millions versés par Ottawa, la CSQ réclame plus de transparence
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DRUMMONDVILLE

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) réclame depuis plusieurs mois un suivi quant aux sommes versées par le gouvernement fédéral pour « assurer un retour en classe sécuritaire et protéger la santé des élèves et du personnel ». Mais nous n’avons jamais réussi à obtenir de réponse à nos questions.

« Nous réclamons une approche plus transparente dès maintenant! L’argent a été versée il y a près d’un an et demi et nous apprenons aujourd’hui que les centres de services n’ont pas transmis de rapport sur la manière dont elles ont dépensé les sommes reçues. Le gouvernement doit les contraindre à rendre des comptes. Ça n’a pas de bon sens! », réagit le président de la CSQ, Éric Gingras.

« On apprend ce matin dans les journaux qu’en fait, le gouvernement ne sait même pas combien il a investi pour améliorer la qualité de l’air dans nos établissements scolaires à ce jour. Le dossier défraie les manchettes depuis des semaines et l’opacité entourant les déploiements des sommes en provenance d’Ottawa n’a rien de rassurant, surtout dans le contexte où la situation inquiète véritablement le personnel de l’éducation et les parents », poursuit le leader syndical.

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La stratégie du gouvernement dans le dossier de la qualité de l’air repose essentiellement sur l’achat et l’installation de lecteurs de CO2. Or, la CSQ rappelle que ces lecteurs ne sont que des indicateurs et ne constituent pas en soi une solution concrète pour améliorer la qualité de l’air dans les classes.

En terminant, la Centrale rappelle aussi que le gouvernement justifiait la transformation des commissions scolaires en centres de services scolaires sur le fait que la reddition de compte serait facilitée et qu’elle permettrait un meilleur contrôle des aspects administratifs. « Disons que c’est tout un écueil qui est révélé ce matin, alors que le réseau fait actuellement face à beaucoup d’incertitudes », conclut Éric Gingras.

Éric Beaupré
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