DRUMMONDVILLE
En cette journée bien spéciale, du 8 mars 2024, c’est à titre d’éditeur et au nom de toute l’équipe du Vingt55, que je souhaite à chacune de vous en cette journée internationale des droits des femmes, une magnifique journée, mais qu’essentiellement hommes et femmes réalisent l’importance de l’équité et de l’apport positif de l’un et de l’autre, tous sexes et âges confondus. …À vous chères femmes accomplies ou en devenir, jeunes et moins jeunes, quels que soient vos projets et objectifs de vie, je vous souhaite d’atteindre encore une fois cette année, les plus hauts sommets. Bonne journée à vous!
Connue pendant des décennies comme la « Journée internationale de la femme » ou la « Journée internationale des droits des femmes », la date du 8 mars est maintenant désignée par plusieurs organisations sous l’appellation « Journée internationale des femmes ».
Le Vingt55 est une entreprise principalement constituée de femmes. C’est un plaisir quotidien de travailler avec des femmes qui incarnent l’esprit du Vingt55, notamment Caroline Dion, Sara Marquis, Elaine Charboneau, Claudie, et nos chroniqueuses du Calacs Julie Ouellet, Élisabeth-Anne Mailloux, Jocelyne Desjardins, Paule Blanchette, Florence Vigneux, Jeanne Cournoyer.
Le Vingt55 compte chaque jour sur des femmes, telles que les sergentes Audrey-Anne Bilodeau, Valérie Beauchamps, Camile Savoie, Eve Brochu Joubert, Catherine Bernard, Éloïse Cosette, et de nombreuses autres qui chaque jour permettent de livrer une information complète. Ce sont des femmes dévouées, inspirantes et surtout extraordinaires qui accomplissent un travail extraordinaire.
C’est un réel plaisir et un privilège de collaborer avec vous, des femmes dévouées généreuse, ayant une volonté indéniable de faire mieux et de nous enseigner que le travail acharné et la volonté de se surpasser n’ont pas de genre. Surtout, de nous rappelle que l’égalité ne devrait pas être un objectif, mais plutôt un véhicule vers un avenir où chacun peut s’épanouir sans contraintes.
Le Vingt55 a également je privilège de côtoyer des femmes extraordinaires dans différents milieux, Drummondville compte sur, Mme Stéphanie Lacoste, mairesse engagée au sein du conseil municipal composé de femmes telles que Mme Catherine Lassonde, Mme Sarah Saint-Cyr Lanoie, Mme Isabelle Duchesne, Mme Julie Létourneau, Mme Carole Léger, et Mme Cathy Bernier, qui partagent le même engagement et la même volonté de faire avancer les choses. C’est également le cas à la MRC de Drummond, où Mme Christine Labelle, en tant que directrice générale, dirige une équipe tout aussi dévouée à faire bouger et avancer les choses. La MRC de Drummond compte sur l’excellent travail de nombreuses mairesses telles que Line Fréchette, Carole Côté, Maryse Collette, mairesse de Saint-Lucien, Luce Daneau, mairesse de Wickham, Sylvie Laval, mairesse de Durham-Sud, et Nathacha Tessier, mairesse de Saint-Germain-de-Grantham.
Économie Drummond compte, pour sa part, sur le travail acharné de Mme Julie Biron, Directrice d’Économie Drummond, Maryse Fredette, Directrice de la division commerce et service, Dominique Labbé, Conseillère en développement économique, pour ne nommer que celles-ci, au cœur d’une équipe de femmes pour qui l’engagement est synonyme de réussite
Au palais de justice, le travail remarquable de Jenny, Constable Spécial, tout comme celui des intervenantes du CAVAC comme Melissa, ainsi que nos greffières et membres de la direction, est tout aussi remarquable. Nos juges, telles que Marie Josée Ménard, et la procureure de la Couronne, Me Vicky Smith, contribuent de manière tout aussi extraordinaire, effectuant un travail remarquable chaque jour. Elles sont des exemples inspirants que notre quotidien est rempli de femmes tout aussi dévouées, extraordinaires, et qui ont un impact positif sur les changements d’aujourd’hui et de demain.
Drummondville est remplie de femmes d’affaires dévouées. Julie Arel, du restaurant La Muse, et Annie Hamel, du cinéma Capitol, ou Andréane Proulx, Conseillère en communication au Centre de services scolaire des Chênes en sont des exemples remarquables. Chaque commerce et chaque entreprise regorgent de femmes et citoyennes qui démontrent que leur savoir-faire, leur savoir-être et leur participation dans notre société d’aujourd’hui et de demain ne pourront se faire sans nous rappeler chaque jour que l’équité est non seulement importante mais aussi nécessaire. De devoir l’exiger démontre que la Journée de la Femme a bel et bien sa raison d’être, et que leur combat a porté ses fruits en permettant d’atteindre les plus hauts sommets où nous serons tous égaux.
En tant qu’éditeur et journaliste du Vingt55, je suis témoin privilégié de l’implication des femmes dans notre quotidien.
C’est un privilège et un plaisir de côtoyer chaque jour celles qui font la différence à Drummondville : policières, paramédicales ambulancières, pompières, journalistes, intervenantes des différents milieux et organismes, enseignantes et professionnelles. Ce sont des femmes qui marquent de par leur travail notre quotidien de belle manière et qui nous montrent et apprennent indéniablement que les plus hauts sommets ne sont pas inaccessibles.
Loin de constituer un événement commercial dénaturé, la Journée internationale des femmes est une date charnière du calendrier féministe, dont l’objectif est de dénoncer les discriminations, les inégalités et les violences vécues par les femmes. Il s’agit d’un moment propice à la réflexion et à la recherche de solutions visant à améliorer la condition de chacune des femmes, tout en soulignant le chemin parcouru.
Cette journée spéciale puise ses racines dans diverses manifestations de femmes, dont les luttes ouvrières pour le suffrage universel féminin, en Amérique du Nord et en Europe au tout début du 20e siècle. À cette époque, le monde industrialisé connaît de grands changements, notamment sur les plans de la croissance démographique et des idéologies radicales.
À Drummondville et dans le Centre-du-Québec, le CALAC La Passerelle invite les citoyens et citoyennes à se mobiliser.
Cette année, en 2024, «Ça gronde» pour la Journée internationale des droits des femmes rappelle Jocelyne Desjardins, intervenante au CALAC La Passerelle.
En effet, 8 mars 2024, une autre Journée internationale des droits des femmes. Une autre journée pour souligner les gains obtenus et évaluer le chemin qu’il nous reste à faire…
Les femmes sont grandement affectées par les changements climatiques, la crise du logement, les iniquités salariales et les services publics mis à mal, entre autres. Le Collectif 8 mars juge nécessaire de dénoncer les diverses crises, inégalités et violences qui continuent de faire obstacle à l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi qu’entre les femmes elles-mêmes.
Ça gronde en dedans, ça gronde en dehors, ça gronde partout. Partout, les inégalités. Partout, les violences. Partout, les crises. Crise climatique, crise du logement, crise de nos services publics, crise de confiance en nos systèmes. Nos systèmes défaillants, dépassés, à bout de souffle. Nous aussi, on est à boutte. En colère. Et on a peur, parfois. C’est vrai, notre feu pourrait s’éteindre, anéanti par nos peines et nos pleurs. Mais non. Il s’attise, il grandit. Il se nourrit des luttes des unes, s’alimente de l’indignation des autres. Ça gronde, ça bouillonne et ça fulmine. Ça explosera. Ça explose déjà de ce feu qui peut soigner, qui peut solidariser. De ce feu qui peut tout changer.
En effet, le 8 mars 2024 marque une nouvelle Journée internationale des droits des femmes. Une journée supplémentaire pour mettre en lumière les acquis réalisés et évaluer le chemin qui nous reste à parcourir, rappelle Jocelyne Desjardins, intervenante au CALAC La Passerelle, dans sa chronique Vingt55, spécialement dédiée à la Journée internationale des droits des femmes.
On constate que les violences commises contre les femmes sont de plus en plus dénoncées, de moins en moins tolérées, constate l’intervenante au CALAC. On réalise que la société québécoise est de plus en plus intolérante face aux diverses manifestations de contrôle exercé par le pouvoir patriarcal, ajoute Mme Desjardins, qui parle également des contrecoups.
« Les violences qui persistent contre les femmes semblent provenir de couches plus jeunes de la population : adolescents ‘trop amoureux’ de leur petite amie; discours misogynes prononcés sur des plateformes numériques qui rejoignent de nombreux jeunes hommes incertains du rôle à tenir dans leur communauté; propos menaçants -de viol ou de meurtre- adressés à des féministes convaincues ou à des femmes tenant des propos en faveur de l’égalité entre les sexes », énonce également l’intervenante au CALAC La Passerelle.
« Je ne suis pas si sûre que nos avancées contrebalancent l’effet de ‘backlash’ encore contre les femmes », précise Mme Desjardins. « Même les institutions s’emmêlent », fait remarquer l’intervenante, citant la hausse astronomique des coûts d’épicerie, de logement, de transport comme exemple. Les familles monoparentales, dont la majorité des chefs sont des femmes, écopent et souffrent du stress lié à l’inquiétude par rapport au logement à trouver et à payer, à la créativité épuisée pour cuisiner des repas équilibrés avec des produits limités par le salaire, à l’emploi qu’on doit trouver ou aux emplois qu’on doit cumuler pour joindre les deux bouts, tout en soulignant que les problèmes de santé mentale n’ont jamais été aussi criants.
De tous les côtés et de toutes les manières, ça gronde.
On ne sait plus si on doit pleurer ou hurler. On se demande si on ne va pas exploser. Mais – car il y a un «mais»- nous ne sommes pas seules à vivre ce ressac, ajoute et précise Jocelyne Desjardins. Toutes les femmes du monde grondent : utilisation du viol de femmes et de filles comme instrument de guerre, appauvrissement de régions complètes en matière d’alimentation, destruction massive de contrées habitées par des populations civiles, exploitation de ressources premières de pays en voie de développement par des pays « développés ».
Oui, ça gronde. Et nous décidons de prendre la parole, de nous insurger pacifiquement et fermement. Nous ne savons pas quand la violence quittera notre monde, mais nous savons que nous allons la faire reculer. Un pas à la fois, une sensibilisation à la fois, une manifestation à la fois, ajoute positivement l’intervenante du CALAC La Passerelle.
ACTIVITÉ DU 8 MARS : Présentation du documentaire « Je vous salue salope : la misogynie à l’ère numérique », qui tracera le cruel portrait de cette réalité.
Cette année, le comité 8 mars de la MRC Drummond vous présente un aspect plus «moderne » de la violence contre les femmes, celle qu’on voit sur les réseaux sociaux. Nous vous invitons à la présentation du documentaire « Je vous salue salope : la misogynie à l’ère numérique », qui tracera le cruel portrait de cette réalité. Cette projection sera suivie d’un panel composé de personnes en lien avec cette problématique. Ce sera pour nous l’occasion d’échanger sur les conséquences de cette forme de violence et d’explorer des pistes de solution pour éviter de perdre pied. Mieux encore. Nous nous donnerons, ensemble, la force et les moyens de la faire reculer.
C’est donc un rendez-vous aujourd’hui, vendredi 8 mars 2024, au Centre communautaire récréatif Saint-Jean-Baptiste.
L’accueil est à 18h30. Réservez votre place en utilisant le code QR sur le visuel ici-haut. Ou en contactant un des organismes membres de comité 8 mars : Intro Drummondville, Partance, Trans Mauricie-Centre du Québec, La Rose des Vents, la Corporation de développement communautaire (CDC) Drummond, La Piaule, le CALACS La Passerelle
Notre salle est grande. Nous avons de nombreuses places. Nous vous attendons nombreuses, nombreux. Nous avons besoin de vous. Pour faire reculer la violence. Et faire avancer l’égalité.
Des faits historiques
La « véritable » origine du 8 mars, Journée internationale des femmes, serait principalement marquée par deux faits historiques : le Woman’s Day en Amérique et la Journée des femmes en Europe.
Le « 8 mars » au Québec
À la fin des années 60, l’intérêt pour la Journée internationale des femmes est avivé par le mouvement de libération des femmes qui prend naissance au Québec. Le 8 mars 1971, le Front de libération des femmes lance officiellement une campagne nationale pour l’avortement libre et gratuit. Une marche est alors organisée à Montréal de même qu’un colloque.
Les groupes de femmes, les syndicats et les groupes communautaires concourent également à faire du « 8 mars » une manifestation annuelle. Luttes contre la discrimination, revendications sociales et économiques ou conditions de travail sont des sujets avancés sur la place publique, à la faveur de ce moment de réflexion et d’action que constitue cette journée spéciale.
Le Woman’s Day en Amérique
La Journée internationale des femmes tire son origine d’une manifestation pour le droit de vote des femmes organisée par le Comité national de la femme du Parti socialiste américain et qui a eu lieu le dernier dimanche du mois de février 1909. Connue sous le nom de Woman’s Day, elle demeure l’une des activités officielles du comité et sera célébrée annuellement aux États-Unis jusqu’en 1914.
La Journée des femmes en Europe
En 1910, à l’occasion de la 2e Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, l’Allemande Clara Zetkin, alors présidente du Secrétariat international des femmes socialistes, propose l’instauration d’une journée des femmes qui serait célébrée à chaque année pour servir la propagande en vue de l’obtention du droit de vote des femmes. Cette proposition est approuvée à l’unanimité par les déléguées des 17 pays présents.
L’internationalisation du « 8 mars »
À la suite de la résolution de Copenhague, la Journée internationale des femmes est célébrée pour la première fois le 19 mars 1911 en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes participent à des rassemblements.
En 1913 et en 1914, les femmes vivant en Europe ou en Russie tiennent des rassemblements à la fin du mois de février ou au début du mois de mars pour protester contre la guerre ou pour exprimer leur solidarité envers les autres femmes.
En 1917, peu de temps avant la fin du régime tsariste, les femmes russes passent outre les instructions des militants bolcheviques et manifestent pour réclamer du pain et le retour de leur mari de la guerre. Cet événement a lieu le dernier dimanche de février selon le calendrier en usage en Russie, ce qui correspond au 8 mars du calendrier grégorien moderne. En 1921, en guise de commémoration, le président russe Lénine consacre la date du 8 mars Journée des femmes.
Les décennies suivantes, la Journée internationale des femmes est marquée vers la même date chaque année en Europe et dans d’autres régions du monde. C’est aussi le cas en Amérique du Nord où elle est soulignée au même moment, mais de façon sporadique, jusqu’à la fin des années 60.
Depuis, elle s’est transformée en une activité d’envergure à laquelle le mouvement féministe a largement contribué.
L’Organisation des Nations Unies contribue à la cause des femmes et des filles
En 1977, l’Organisation des Nations Unies (ONU) adopte une résolution pour inviter chaque pays de la planète à consacrer une journée à la célébration des droits des femmes et de la paix internationale. Le « 8 mars » est ainsi devenu cette journée de reconnaissance dans de nombreux pays.
À la suite d’une proposition présentée par le gouvernement du Canada en 2011, l’ONU déclare le 11 octobre Journée internationale des filles. Cette reconnaissance est le fruit du plaidoyer mondial de la campagne « Because I am a Girl » de l’organisation Plan international, dont la mission est de mettre fin à l’inégalité de genre et de promouvoir les droits des filles à travers le monde.