En région comme dans les grands centres, les aînés sont plus vulnérables que jamais, dénonce le président de l’AQDR

En région comme dans les grands centres, les aînés sont plus vulnérables que jamais, dénonce le président de l’AQDR
La situation des aînés est de plus en plus précaire dans la MRC de Drummond, @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) a tenu à commenter aujourd’hui la plus récente étude de l’IRIS concernant l’état du revenu des ménages dans des régions plus rurales versus les seuils de revenu viable, tels que définis par l’Institut.

Comme on pouvait s’y attendre, un grand nombre de ménages, ce qui inclus les ménages aînés, touchent un revenu très inférieur aux seuils de revenu viable.

En effet, comme le rapportait dans un texte le Vingt55 le 12 sepetembre dernier, la situation des aînés est de plus en plus précaire dans la MRC de Drummond, le déclin des aînés à Drummondville est inquiétant, et de plus en plus sont inquiets pour leur avenir. Comme le rapportait une Drummondvilloise, sa situation et l’appauvrissement ont atteint un niveau critique à Drummondville pour bien des ainés, comme dans d’autres régions.

La Drummondvilloise de 71 ans qui travailler toutes sa vie rapportait au Vingt55 devoir choisir entre se loger, manger et sélectionner et couper dans ses médicaments pour joindre les deux bouts, une réalité et situation également dénoncées par Pierre Lynch, président de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR).

« La question du revenu viable et de l’utilisation de cet indicateur par nos gouvernements est mise de l’avant depuis des années par l’AQDR », explique Pierre Lynch, président de l’AQDR. « Or, les progrès réalisés par nos différents gouvernements sont généralement marginaux par rapport aux objectifs que nous devrions viser afin que les aînés du Québec puissent vivre dignement. »

En effet, l’AQDR prône une utilisation de l’indicateur du revenu viable afin d’évaluer les seuils de pauvreté et de précarité de la population, et ce, dans le but de mieux refléter les besoins réels des aînés du Québec. Selon ces seuils, le revenu d’une personne seule devrait atteindre 29 000$ en moyenne, alors que le revenu minimal des prestations publique est limité à 21 399$ annuellement (2023).

« La nouvelle étude de l’IRIS approfondit encore davantage notre connaissance de la situation sur le terrain et démontre que la précarité affecte les aînés des régions rurales autant que ceux des régions urbaines. Plus que jamais, il faut parler de la situation aux élus locaux et exiger plus de mesures ciblées afin de combler l’écart entre le revenu viable et le revenu disponible des ménages aînés », de conclure M. Lynch.

Finalement, les présidents de toutes les sections locales de l’AQDR se réuniront à Rivière-du-Loup les 3 et 4 octobre prochain afin de discuter des prochaines actions à mener à l’échelle du Québec en entier pour sensibiliser les élus sur la question du revenu viable, entre autres.

Éric Beaupré
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