Fausse allégation sur l’intimidation des élus de Wickham : la goutte qui fait déborder le vase dénonce la candidate à la mairie

Fausse allégation sur l’intimidation des élus de Wickham : la goutte qui fait déborder le vase dénonce la candidate à la mairie
Fausse allégation sur l’intimidation des élus de Wickham une situation que dénonce Luce Daneau, candidate à la mairie de Wickham

DRUMMONDVILLE

À la suite des dernières informations apprises, concernant le dossier d’intimidation, contrairement aux allégations qui ont circulé, aucune plainte de voie de fait n’avait été formellement déposée, selon le procureur de la couronne, Me Jean-Philippe Garneau, entendu en entrevue sur Internet. Aucun élément, de toutes les captures vidéos prises de la séance municipale du 13 mars dernier et transmises à la SQ, n’a été retenu par le directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) comme étant de l’intimidation ou du harcèlement.

La goutte qui fait déborder le vase

À la suite de discours sur l’intimidation de certains élus, les Wickhamois se sont sentis écorcher à plusieurs reprises. Le voie de fait soulevé lors de l’émission L’envers du décor affirmant que la conjointe de l’ex-maire avait reçu un crachat au visage, a été la goutte qui a fait déborder le vase à Wickham, commençant même à provoquer un doute chez certains citoyens. On sait aujourd’hui, que cette histoire est fausse de l’aveu même de l’ex-maire, Ian Lacharité. Il n’y a eu aucune plainte de voie de fait a aussi précisé Me Garneau en entrevue dans un média local. « La question qu’on peut se poser alors est de quelle source d’information monsieur Bureau s’est-il abreuvé ? », s’interroge madame Daneau.

Que fait-on de la présomption d’innocence?

Le système de justice au Québec stipule que nul n’est coupable sauf preuve du contraire. Depuis la conférence de presse de la préfète de la MRC de Drummond et mairesse de Drummondville, Mme Stéphanie Lacoste, le 24 mars dernier, des citoyens de Wickham ont été pointés du doigt de nombreuses fois, sur ce sujet de l’heure, par plusieurs élus et représentants influents, notamment Jacques Demers président de la FMQ, Andrée Laforest, ministre des affaires municipales et certains députés locaux.

« Depuis cette sortie publique, tentant de mettre en lumière les dificultés de taille des élus devant faire face aux propos irrévérencieux et parfois cinglants qui leur sont adressés, quoique dans certains cas, il s’agit de véritables victimes d’intimidation, la ministre des affaires municipales, Mme Andrée Laforest, a fini par débloquer 2M$, provenant des poches des contribuables, pour permettre aux élus d’entreprendre des procédures judiciaires en de telle circonstance. Où sera la ligne d’acceptabilité des uns et de tolérance des autres? Va-t-on crier au loup à chaque fois qu’un citoyen émettra son désaccord envers un élu », se demande Luce Daneau qui considère qu’on a instrumentalisé nos policiers, au frais des contribuables, pour une mésentente qui aurait pu se régler à l’interne comme on le montre aux enfants à le faire dans les cours d’école.

Du silence au dévoilement

Tous ces élus ont grandement contribué à promouvoir et à alimenter des rumeurs, sans fondement, éclaboussant la réputation des wickhamois, alors qu’une enquête était en cours, tandis que le principal intéressé, Ian Lacharité, devait respecter une consigne et ne pas commenter la situation afin de ne pas nuire à l’enquête. Par ailleurs, la candidate au poste de mairesse de la municipalité de Wickham, Luce Daneau, tient à saluer l’humilité et la noblesse de l’ex-maire, Ian Lacharité, de ne pas avoir tardé à dévoiler la vérité dès qu’il en a eu la possibilité suite à la conclusion du DPCP, en avouant qu’il n’y a eu aucun voie de fait envers lui et sa famille.

Les élus s’exposent aux opinions divergentes

Effectivement, les élus doivent prendre des décisions qui ne font pas toujours l’unanimité. Ils doivent s’attendre à ce que certaines de leurs décisions soient remises en question. Cela devient évidemment plus intense lorsque les élus se braquent contre leurs citoyens. « Si un élu éprouve des difficultés à faire face à certaines polémiques et qu’il est incapable de dialoguer avec ses citoyens, cette personne n’est probablement pas au bon endroit et doit procéder à un examen de conscience et cela n’atténue en rien l’amabilité et la gentillesse de cette personne dans son quotidien », ajoute la candidate à la mairie.

Par ailleurs, les propos diffamatoires propagés, par une campagne paraissant plutôt bien orchestrée, par certains représentants et élus sont, selon la candidate à la mairie, condamnables. « Ce n’est pas digne de la fonction qu’ils exercent et ceux-ci n’honorent pas leur poste ou le siège sur lequel ils sont assis.

On ne peut pas d’une part s’insurger contre l’intimidation des élus et d’autre part, faire partie des acteurs qui ont propagé des propos diffamatoires envers des citoyens », s’indigne madame Daneau 

Une personne élue qui a fait elle-même l’objet de plaintes d’intimidation et d’harcèlement envers des employés et qui vient prôner, par la suite, l’importance des échanges respectueux et cordiaux, devrait user d’un peu plus de retenue avant de faire la leçon et commencer d’abord par mettre son attention sur son propre environnement de travail, suggère madame Daneau.

La liberté d’expression et le droit de parole

Bien sûr, il ne faut pas non plus se mettre la tête dans le sable. Il est important de dénoncer et de prendre des mesures afin de lutter contre les comportements irrespectueux et injurieux, que ce soit en personne, sur les réseaux sociaux ou par courriel. Madame Daneau souligne que les propos méprisants, diffamatoires ou mensongers n’ont pas leur place, que ce soit en ligne ou dans l’espace public. Cependant, il est important de se rappeler que la liberté d’expression et le droit de parole ne doivent pas être bafoués. La justice et les services de police ne doivent pas être utilisés comme terrain de jeu pour régler des différends. Cette dernière assure qu’elle mettra de l’avant des mesures qui permettront à chacun de s’exprimer et de prendre part aux débats et échanges municipaux de façon respectueuse.

La candidate à la mairie se réjouit de la conclusion du DPCP qui blanchit les Wickhamois et constate combien les citoyens sont unis plus que jamais. Elle tient d’ailleurs à remercier les citoyens pour leur patience, leur retenu, leur attitude bienveillante et attend maintenant les explications, notamment de la préfète de la MRC de Drummond et mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, du président de la FMQ, Jacques Demers, et de la ministre des affaires.

Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
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