DRUMMONDVILLE
@ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
La réalité virtuelle, avec son potentiel d’immersion et son aptitude à recréer des situations de la vie réelle, est un outil puissant de sensibilisation et d’éducation.
« Il s’agit d’une manière ludique de se familiariser avec le processus de don et, nous l’espérons, de désamorcer certaines craintes que pourraient avoir les gens qui n’ont pas encore donné de sang, mentionne Patrice Lavoie, directeur des relations publiques et du rayonnement à Héma-Québec. À l’heure actuelle, seulement 3 % de la population québécoise donnent du sang. Avec notre proposition, nous souhaitons contribuer à réduire les appréhensions du public envers le don de sang, en montrant la fluidité de l’expérience, auprès d’employés et de bénévoles professionnels et empathiques. »
Le fonctionnement de l’expérience
À l’aide de casques et de manettes de réalité virtuelle, les utilisateurs seront plongés dans un univers animé reproduisant de manière réaliste un centre de don d’Héma-Québec. Au cours de cette expérience virtuelle, les utilisateurs franchiront en accéléré toutes les étapes traditionnelles d’un don de sang, de l’accueil jusqu’au prélèvement. Tout au long de ce parcours, ils seront accompagnés par des avatars représentant le personnel du centre et recevront de l’information sur le don et la démarche.
« L’une de nos priorités dans ce mandat était d’assurer l’authenticité de l’expérience. Avec l’aide de nos technopédagogues, nous avons développé une représentation détaillée du processus de don de sang. L’objectif est d’offrir aux utilisateurs une immersion profonde reproduisant le plus fidèlement possible l’expérience réelle », mentionne Olivier Chartrand, vice-président aux partenariats chez OVA.
Un déploiement graduel
Pendant la première phase du projet pilote, les bénévoles de l’Association des bénévoles de don de sang (ABDS) apporteront les casques avec eux à des activités de recrutement tenues un peu partout au Québec. L’expérience sera également disponible à raison de quelques heures par semaine au Centre de donneurs Héma-Québec de Saint-Bruno et au Globule de Sainte-Foy.
Une seconde phase du projet pilote sera par la suite considérée si la première s’avère un succès.