Impasse aux tables de négociation- Les enseignants et le personnel professionnel manifestent aussi au Cégep de Drummondville

Impasse aux tables de négociation- Les enseignants et le personnel professionnel manifestent aussi au Cégep de Drummondville
Les enseignants et le personnel professionnel manifestent aussi au Cégep de Drummondville © Crédit photo Eric Beaupré. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

À la veille du premier anniversaire de la fin de leur convention collective, les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Drummondville tiennent aujourd’hui une journée de grève pour dénoncer l’impasse aux tables de négociation

Les commentaires d’Alexandre Boisvert, enseignant en sociologie et représentant syndical @ Vidéo Eric Beaupré / Vingt55

Rappelons que ce sont plus de 8 000 enseignantes et enseignants, membres du personnel de soutien et membres du personnel professionnel affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) qui sont sur les lignes de piquetage.

Les représentantes et représentants du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Drummondville s’entendent pour dire qu’après plus d’un an de négociation à attendre des offres sérieuses du gouvernement, qui ne viennent toujours pas, le temps est venu d’intensifier les moyens de pression pour lui faire entendre raison.

Nancy Quessy, secrétaire générale du Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep de Drummondville, mentionne : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous faisons la grève aujourd’hui. Mais le gouvernement fait la sourde oreille depuis plus d’un an à nos solutions pour améliorer nos conditions de travail. Pour continuer à offrir un enseignement de qualité et un meilleur encadrement à nos étudiantes et étudiants, il faut davantage de ressources! 

Charge de travail, précarité, conciliation famille-travail, virage numérique, reconnaissance de l’expertise et de l’autonomie professionnelle sont au cœur des demandes des enseignantes et enseignants.

  Les enseignants et le personnel professionnel manifestent aussi au Cégep de Drummondville © Crédit photo Eric Beaupré. Tous droits réservés.

« La charge de travail des profs s’est considérablement alourdie au cours des dernières années. On a vu le nombre de cadres augmenter de 17 % depuis 2010, mais le nombre de profs est resté le même, et ce, malgré une forte augmentation du nombre d’étudiantes et étudiants ayant des besoins particuliers. La pandémie est venue amplifier cet alourdissement, alors que les profs ont dû adapter leurs cours à la formation à distance et se sont mobilisés pour favoriser la réussite des étudiantes et étudiants.

Il est plus que temps que le gouvernement se préoccupe de l’amélioration de nos conditions de travail et qu’il s’attarde à ce qui sera la véritable pierre angulaire de la relance post-Covid, c’est-à-dire notre système d’éducation et nos services publics. 

 La négociation traîne depuis trop longtemps et il est temps de conclure une entente afin de pouvoir nous concentrer sur l’essentiel de notre profession, c’est-à-dire la réussite de nos étudiantes et étudiants, d’autant plus que la prochaine cohorte aura certainement besoin de plus de soutien pédagogique après plus d’une année de formation à distance », souligne Nancy Quessy.

« Le message est clair : aux tables de négociation, faut que ça change… maintenant! »

Rappelons que les syndicats du collégial de la CSQ ont voté des mandats de grève de l’équivalent de 5 jours à exercer au moment jugé opportun.

Éric Beaupré
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