DRUMMONDVILLE
La présence d’un renard roux à proximité des parcs inquiète des citoyens de Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
Depuis quelques jours, la présence d’un petit renard roux a été signalée à la Sûreté du Québec et au ministère de la Faune par plusieurs citoyens résidant à proximité du secteur de la 112e avenue.
De nombreux citoyens ont contacté la Sûreté du Québec, le ministère de la Faune et Vingt55 pour signaler la présence d’un renard. « Il n’est pas très gros », selon une résidente vivant à proximité du parc situé sur la 117e avenue. « Un petit renard laisse supposer que la mère ne doit pas être très loin », avance la résidente qui, comme d’autres citoyens, a également rapporté la présence du renard dans un parc à proximité des aires de jeux près de la 114e avenue et de la 112e avenue.
Le Sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec, confirme que la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond a reçu un appel hier matin (lundi vers 10h) concernant l’animal. « De notre côté, le dossier a été référé au ministère de la Faune. Les citoyens peuvent également contacter SOS Braconnage pour signaler la présence d’un animal sauvage », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec en entrevue au Vingt55
« Nous avons reçu la visite du renard roux dans notre cour », explique également un couple venu rencontrer Vingt55. La présence des potagers urbains semble attirer les animaux sauvages, explique la mère de famille rencontrée dans le parc par Vingt55. Cette présence est plutôt inhabituelle selon les résidents du secteur, qui s’inquiètent de savoir si le canidé peut représenter un risque.
Du côté du ministère de la Faune et des spécialistes animaliers, la présence d’un renard en milieu urbain, bien que peu fréquente, est normale. Cependant, il faut éviter de les approcher et surtout de les nourrir. Le renard reste un animal sauvage habituellement craintif envers les humains, et le fait de les nourrir pourrait avoir des effets néfastes, incitant le renard à chercher la présence des humains.
Pour éviter les problèmes de cohabitation entre les citoyens et la faune sauvage, il est recommandé de maintenir la crainte des animaux envers l’humain et de veiller à ne pas les attirer, les domestiquer ou changer leurs comportements. Le développement d’un comportement problématique chez un animal sauvage résulte souvent d’une interaction humaine susceptible de modifier ses habitudes. Les animaux sauvages retrouvent généralement dans leur habitat tout ce dont ils ont besoin pour leur survie, et le comportement des résidents d’un quartier peut modifier les habitudes de l’animal, le mettant en difficulté une fois ses habitudes abandonnées, comme le fait de le nourrir ou de tenter de le domestiquer par les citoyens.
Il est bien sûr recommandé de ne pas s’approcher d’un renard roux afin d’éviter les blessures ou les risques de maladies. Le ministère rappelle d’éviter d’approcher un animal sauvage, de le toucher ou encore de le déranger en le poursuivant. La meilleure façon de cohabiter est de garder nos distances et de les observer de loin.
Selon le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, la présence de renards en milieu urbain est relativement fréquente et ne pose généralement pas d’enjeu de sécurité publique, car ce type d’animal s’adapte très bien au milieu urbain.
Si le comportement d’un animal sauvage ou d’un renard venait à être problématique ou à représenter un risque, n’hésitez pas à communiquer avec SOS Braconnage, qui offre en ligne les mesures à prendre ou les démarches à effectuer. Vous pouvez également contacter le ministère de la Faune et de l’Environnement pour de plus amples renseignements sur la cohabitation des animaux sauvages en milieux urbains.
La présence d’un renard roux à proximité des parcs inquiète des citoyens de Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.