L’AÉMFQ et L’AQMFEP dénoncent l’impact du décret gouvernemental 810-2020 du Ministre de la Santé et des Services sociaux

L’AÉMFQ et L’AQMFEP dénoncent l’impact du décret gouvernemental 810-2020 du Ministre de la Santé et des Services sociaux
© Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

L’Association des éducatrices en milieu familial du Québec et L’Association québécoise des milieux familiaux éducatifs privés dénoncent conjointement l’impact du décret gouvernemental 810-2020 du Ministre de la Santé et des Services sociaux paru aujourd’hui.

Un décret gouvernemental qui déstabilise tout le milieu des services de garde en milieu familial selon madame Nathalie D’Amours de l’AÉMFQ.’Le décret fait complètement abstraction de la notion de résidence privée pour l’éducatrice en milieu et l’assimile du même coup à la notion d’édifice public. Elle devra comme tous les lieux publics, faire porter le masque chez elle, et sera imputable de la non-collaboration des individus entrant, étant même menacée d’amendes salées ! Qu’en sera-t-il pour les membres de sa propre famille ? Un décret improvisé, encore une fois se privant de l’expertise des gens concernés revendique et questionne Nathalie D’Amours de l’AÉMFQ au nom des éducatrices en services de garde en milieu familial.

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La Loi sur les services éducatifs à l’enfance, article 6, stipule bien que pour avoir une reconnaissance à titre d’éducatrice en milieu familial, elle doit agir à son propre compte et fournir des services de garde dans une résidence privée.

L’urgence sanitaire excuse-t-elle tous les comportements ? demande Mme D’amours, Nous voyons dans ce nouveau décret adopté, un gouvernement qui démontre clairement que pour lui les éducatrices en milieu familial ne sont que l’extension de son bras administratif. « A quand le jour où il cessera d’abuser de la situation ? Soit, il respect le statut de travailleur autonome, soit il cesse d’économiser sur le dos des femmes, et les rémunère en conséquence du traitement qu’il leur offre, soit une vraie salariée avec les conditions de travail qui viennent avec, les régimes de retraite, les congés payés ! Assez c’est assez, l’un ou l’autre branchez-vous ! » affirme madame Nathalie D’Amours de l’AÉMFQ.

De plus pour les personnes non reconnues, elles sont tout aussi dans le flou total ! affirme-t-elle « D’un côté, on dit ne pas pouvoir soutenir financièrement ces femmes, attestant ne pas les connaître et ne pouvoir les suivre, de l’autre le décret confie à la CNESST le mandat d’effectuer le contrôle du respect des règles sanitaires dans leur milieu ! Est-ce un problème de compétence du Ministère de la Famille, ou un problème de crédibilité du Ministre de la Famille ? » questionne madame Sophy Forget Bélec de l’AQMFEP.

L’AÉMFQ et L’AQMFEP sont deux organismes à but non lucratif, non subventionnés, dédiés à la défense du statut des travailleurs autonomes et à la reconnaissance professionnelle de leur contribution au réseau des services de garde faisant fi des structures administratives (personne reconnue par un bureau coordonnateur ou non) pour l’intérêt exclusif des éducatrices en milieu familial.

Éric Beaupré
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