Le contrôle, c’est de la violence conjugale, pour que ça arrête, on doit tous intervenir

Le contrôle, c’est de la violence conjugale, pour que ça arrête, on doit tous intervenir
Le contrôle, c'est de la violence conjugale, pour que ça arrête © Crédit photo campagne 2023 / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

La violence conjugale continue de faire des victimes chaque année en 2022, le Québec a été secoué par 20 homicides survenus en contexte de violence conjugale ou familiale : 14 femmes ont été assassinées par un conjoint ou un ex-conjoint, ainsi que 6 enfants.

Une hausse marquée de féminicides dans la province et dans la région.

Le Québec a connu une vague et hausse marquée de gestes de violence envers les femmes depuis le début de l’année 2021

Avec sa nouvelle campagne, le gouvernement met en lumière le caractère inacceptable de la violence conjugale, peu importe sous quelles formes elle se présente. Cette campagne vise à attirer l’attention de l’entourage des victimes ou des auteurs de violence conjugale, afin de permettre une prise de conscience collective quant au rôle que nous avons toutes et tous à jouer pour changer la situation. Elle montre les stratagèmes utilisés par les auteurs de violence en vue d’avoir un contrôle sur leur victime ainsi que des exemples d’actions à poser par les proches des victimes pour leur venir en aide. De plus, des témoignages sont présentés pour conscientiser les hommes ayant des comportements violents afin de les inciter à demander de l’aide.

Il est juste de dire que si on veut que la violence envers les femmes arrête, on doit tous et toutes s’en mêler de préciser et confirmer Julie Ouellet, directrice générale du CALACS pour la MRC de Drummond interpelée par le Vingt55

L’agression à caractère sexuel est un acte de violence et d’abus de pouvoir, principalement commise envers les femmes; cet acte s’inscrit comme une forme de contrôle social en tentant de maintenir les femmes dans la peur et dans des rapports de force inégaux. Mentionne également Julie Ouellet.

Si vous êtes témoins d’une situation ou clairement, il n’y a pas de consentement, il est important d’agir, c’est ce que nous dit cette campagne de sensibilisation et on ne pourrait être plus d’accord de mentionner la directrice générale du CALACS de la MRC de Drummond

Soyons attentifs à nos proches et trouvons des moyens d’AGIR ensemble. Il ne faut plus fermer les yeux en se disant que ce n’est pas de nos affaires! Parlons-en, faisons la promotion du respect et de l’égalité car ensemble, on peut faire une différence de conclure la directrice générale du CALACS de la MRC de Drummond Julie Ouellet

« La violence conjugale, qu’elle soit psychologique, physique ou verbale, ne doit pas être tolérée. Il est essentiel que nous sachions la déceler et soyons en mesure d’agir sécuritairement parce que nous avons toutes et tous un rôle à jouer pour enrayer cet enjeu social. J’ai confiance que cette campagne contribuera à sensibiliser, à aider et à faire évoluer les comportements. »  – Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

« Je suis très fier de cette nouvelle campagne de lutte contre la violence conjugale. Ce type de violence est tout à fait inacceptable dans notre société et nous devons la combattre par tous les moyens possibles. La sensibilisation est toujours une très bonne façon de le faire. Par ailleurs, je tiens à souligner les actions du ministère de la Sécurité publique dans ce combat, notamment le déploiement graduel des bracelets anti-rapprochement qui permettent de protéger les victimes ainsi que leurs enfants. » – François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie

Le dernier rapport sur les infractions contre la personne commises dans un contexte de violence conjugale, produit par le ministère de la Sécurité publique en 2022 et présentant les données pour 2020, révèle que la majorité des victimes d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal sont des femmes (75,8 %). Quant aux auteurs présumés identifiés par la police, 76,6 % sont de sexe masculin.

De 2019-2020 à 2020-2021, SOS violence conjugale a enregistré une augmentation de 7 000 appels, ce qui signifie que certaines journées, autour de 200 appels ont été faits à la ligne, comparativement à une moyenne quotidienne de 90 appels avant la pandémie.

La violence conjugale continue de faire des victimes chaque année. À titre d’exemple, en 2022, le Québec a été secoué par 20 homicides survenus en contexte de violence conjugale ou familiale : 14 femmes ont été assassinées par un conjoint ou un ex-conjoint, ainsi que 6 enfants.

Éric Beaupré
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