Le PQ s’engage aussi à investir en tourisme sportif régional

Le PQ s’engage aussi à investir en tourisme sportif régional
Emrick Couture-Picard candidat Parti Québécois dans Drummond © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Quelques heures après l’annonce de la CAQ, le Parti Québécois dévoile ses couleurs en lien avec le dossier du centre Marcel-Dionne à Drummondville. Emrick Couture-Picard affirme être bien au fait du dossier.

« Tout comme l’enjeu d’un nouvel hôpital, l’aréna Marcel-Dionne était l’un des dossiers prioritaires de ma rencontre avec la Mairesse, et j’ai tout de suite été en total accord avec elle. Au-delà de l’apport économique et touristique du projet, les besoins au niveau de la mise aux normes de la patinoire sont flagrants explique Emrick Couture-Picard Disons simplement que les bandes de cette aréna sont réputés pour ne pas être particulièrement flexibles, et j’en sais quelque chose considérant que j’y ai joué plusieurs matchs dans des ligues contact au hockey mineur. ».

Le directeur général et greffier-trésorier municipal affirme qu’il a des idées pleines la tête sur le sujet

« J’ai tout de suite communiqué avec le national du parti pour voir s’il y avait moyen d’octroyer des crédits budgétaires pour ce type de projet. D’autant plus qu’il y a eu un blocage avec un financement fédéral à cause du statut semi-professionnel du centre, donc en tant que souverainiste, c’est évidemment le genre de chose qui allume ma créativité. C’est vraiment dommage considérant que le hockey mineur utilise beaucoup cet endroit, non seulement pour les saisons et séries, mais aussi pour des tournois. Ça rend d’autant plus importante la mise à niveau de la patinoire. »

La vision embryonnaire amené par le candidat de Drummond-Bois-Francs diverge tout de même quelque peu de celle de la ville : « Je n’ai cependant pas eu assez de détails pour juger de l’urgence du projet, dans sa globalité, d’un point de vue économique. À première vue, ça me semble être un projet en plusieurs phases distinctes, du moins je le vois comme ça. Je crois également qu’il y a un potentiel du côté du stationnement, qui pourrait être réaménagé afin d’être plus adapté à l’événementiel. Plus largement, il a également la question du stationnement dans le secteur qui se raréfie et du transport en commun, qui démontre plusieurs lacunes à Drummondville. »

Dans la foulée de sorties concernant la construction d’un nouvel hôpital, des investissements en infrastructures régionale et la création d’un nouveau ministère du Développement régional qui se veut un acteur de concertation et de support aux acteurs locaux, le jeune politologue précise que l’enjeu dépasse largement Drummondville : « Comme je disais, j’ai joué au hockey dans ma jeunesse. J’ai joué dans chacune des arénas de la circonscription, autant en saison qu’en tournois. L’apport économique dont on parle pour Drummondville est vrai également pour plusieurs petites villes et municipalités rurales. Leurs infrastructures sportives ont également beaucoup de besoins en termes d’investissements et d’entretien, de même que d’amélioration. On ne parle pas nécessairement de projets d’envergues, parfois même tout simplement d’ajouter un toit à une patinoire extérieure. »

« Autrement dit, je vous propose aujourd’hui de tout faire pour enclencher les premières phases du projet du centre Marcel-Dionne, c’est-à-dire la mise à niveau de la patinoire, tout en travaillant avec les acteurs impliqués pour élaborer les autres phases afin qu’il s’agisse d’un projet bien pensé, transversal et efficient. Je m’engage également à ce que mon parti finance davantage de projets pour les infrastructures sportives des petites villes et municipalités rurales. De cette manière, on encourage les saines habitudes de vies, on augmente l’attractivité de nos communautés et on augmente le potentiel d’événements touristiques sportifs aux retombées macroéconomiques importantes. »

Finalement, questionné sur le timing encore une fois rapproché par rapport à une annonce de la CAQ sur le même sujet, le porte-étendard du Parti Québécois relate sur sa perception de l’importance du rôle que M. Schneeberger peut jouer au caucus de la CAQ. Il résuma sa réponse en le comparant à un joueur de 4e trio. « En fait, souvent, les joueurs de 3e et 4e trio servent à contrer les marqueurs adverses. Pour être totalement honnête, je suis un joueur de 3e et 4e trio, explique Emrick Couture-Picard, un « power foward », autant au hockey qu’en politique. »

Éric Beaupré
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