Le prix de l’essence passe à 2,149$ le litre, un nouveau record à Drummondville

Le prix de l’essence passe à 2,149$ le litre, un nouveau record à Drummondville
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le prix de l’essence n’a pas fini de surprendre et faire rager les automobilistes, alors que le prix au litre a fait un bond drastique de près de 10 sous, atteignant un nouveau record à 2,149/l dans certaines stations-service de Drummondville, soit 1c derrière le prix affiché à Montréal de 215,9/l.

C’est après avoir atteint la barrière psychologique de 2 $ le litre il y a 7 jours, le coût du litre d’essence a subi une autre hausse importante atteignant cette fois 2,149 le litre à Drummondville alors que le prix à la pompe continue de monter en flèche.

Selon CAA Québec Prix moyen aujourd’hui dans la province se situe autour de 202.8/L

Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a levé le ton hier à la suite de la hausse importante du prix de l’essence à Montréal. Paul St-Pierre Plamondon propose de plafonner le prix du carburant à 1,60 $ le litre.

Le député Champoux réclame la fin des subventions aux pétrolières

« Les citoyens déboursent deux fois. Ils paient pour les profits records des pétrolières à la pompe, puis ils paient à même leurs impôts pour les subventions faramineuses que le fédéral leur verse. C’est le salaire de la classe moyenne qui est transféré directement aux milliardaires du pétrole. Le gouvernement n’est pas en mesure de faire baisser le prix des carburants, mais il est certainement capable de cesser d’offrir l’argent des contribuables aux pétrolières et de le réinvestir en soutien à la population et dans la transition verte », a déclaré M. Champoux plutôt cette semaine. « On paie avec nos impôts des subventions à des compagnies qui font des milliards $ de profits chaque trimestre. En plus, on s’en va faire le plein d’essence et à la pompe on continue de payer avec nos taxes. Un moment donné, il faut arrêter de faire rire de nous   » a déclaré le député du Bloc Québécois

Lore de la première hausse plusieurs Drummondvillois ont réagis fortement.

Le gouvernement du Québec pourrait au moins retirer, pour une certaine période de temps, les nombreuses taxes ajoutées au prix de l’essence qui rendent le litre plus cher, histoire d’aider les citoyens qui ont vraiment besoin de soutien. Ça pourrait faire toute la différence pour des ménages dont les revenus sont moindres et qui ont besoin de leur véhicule pour se rendre au travail. Ça doit avoir un impact aussi sur leur portefeuille », avait ajouté un autre citoyen mécontent de cette hausse du prix de l’essence.

« C’était clairement écrit dans le ciel que les pétroliers allaient dépasser la barre de 2$ et imposer le litre à ce prix, surtout avant l’été qui est à nos portes, affirmait une autre cliente qui elle aussi devra remettre en question son travail à l’extérieur de Drummondville et ses plans de vacances en famille. ‘’ Même si nous voulions faire le tour du Québec à ce prix-là il n’en est pas question, ça va amputer sévèrement le budget et nos dollars vacances. Nous allons nous résigner, nous n’avons pas le choix, affirmait aussi la cliente

Il nous fait extrêmement plaisir de vous présenter les finalistes de l’édition 2021-2022 du Concours Élan CAE Drummond

Les camionneurs durement touchés aussi par la hausse du carburant.

Les transporteurs membres de l’Association nationale des camionneurs artisans manifestaient aujourd’hui à Drummondville face à « l’inertie du ministère des Transports du Québec à prendre ses responsabilités et à assumer l’importante hausse des prix du carburant », explique en entrevue au Vingt55 Jasmin Martel, président de Transports en vrac Drummond.

Ces camionneurs, dont la mission principale est de desservir les marchés publics, n’en peuvent plus de subventionner le ministère des Transports. Déjà aux prises avec un recueil de tarifs du ministère qui est irréaliste et désuet, les membres de l’ANCAI ont perdu 0,60 $ par litre de carburant au cours du mois de mars 2022. Chaque heure travaillée est présentement déficitaire, ce qui place ces petites entreprises dans une position financière précaire.

L’importante hausse du prix du diesel fait gonfler la facture d’un camionneur en vrac entre 180 $ et 300 $ par jour. « Le ministère fixe les tarifs afin de contrôler ses coûts. Présentement, on perd 65 sous du litre. L’entente que nous avons avec le MTQ est complètement désuète », précise le président de Transports en vrac Drummond, « alors que plusieurs camionneurs sont à bout de souffle et au bord de la faillite », d’ajouter Jasmin Martel.

Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
PROFILE

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon