DRUMMONDVILLE
Encore ce matin, le Vingt55 en a été témoin au palais de justice de Drummondville alors que l’honorable juge Marie-Josée Ménard, visiblement bien consciente et informée de la situation comme plusieurs magistrats et magistrates a dû rappeler à l’ordre plusieurs avocats et accusés devant des remises beaucoup trop nombreuses.
C’est d’ailleurs ce que dévoile et met en lumière une enquête du journaliste de La Presse, Louis-Samuel Perron qui mentionne que dans la foulée d’une réforme controversée de la Cour du Québec, les délais judiciaires explosent et menacent d’entraîner des milliers d’arrêts du processus judiciaire. Le DPCP se prépare déjà à des « choix difficiles ». Beaucoup d’acteurs clés s’inquiètent des répercussions sur les victimes.
Les délais ne sont pas qu’attribuables au travail des avocats et procureurs, les clients ont également une part de responsabilité dans les délais, comme le constate régulièrement le Vingt55 lors des comparutions, alors que bon nombre d’entre eux ralentissent le processus en demande des remises, changeants d’avocats en retardant le remise des documents légaux ou d’admissibilité à l’aide juridique entre autres ce qui occasionne d’importants délais également.
Le système de justice québécois, près du point de rupture l’opposition officielle préoccupée par la situation actuelle. « Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation actuelle dans notre système de justice.
L’explosion des délais judiciaires nous fait craindre l’abandon de nombreuses poursuites criminelles et pénales. La sécurité des Québécoises et des Québécois doit être au cœur de nos préoccupations et de celles du ministre.
Nul doute que les relations tendues que celui-ci entretient avec la juge en chef de la Cour du Québec causent encore plus de dommages à notre système judiciaire. Le bilan du ministre de la Justice sera entaché par cette confrontation et ce manque d’ouverture.
Il est de la responsabilité du ministre d’entreprendre un dialogue avec la juge en chef pour mettre en place des solutions réalistes et durables qui contribueront à offrir les services judiciaires auxquels les Québécoises et les Québécois sont en droit de s’attendre. Ceux-ci doivent être rassurés et pouvoir avoir confiance en leur système de justice. » -André A. Morin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de justice.
Le système de justice québécois, près du point de rupture l’opposition officielle préoccupée par la situation actuelle. « Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation actuelle dans notre système de justice.
L’explosion des délais judiciaires nous fait craindre l’abandon de nombreuses poursuites criminelles et pénales. La sécurité des Québécoises et des Québécois doit être au cœur de nos préoccupations et de celles du ministre.
Nul doute que les relations tendues que celui-ci entretient avec la juge en chef de la Cour du Québec causent encore plus de dommages à notre système judiciaire. Le bilan du ministre de la Justice sera entaché par cette confrontation et ce manque d’ouverture.
Il est de la responsabilité du ministre d’entreprendre un dialogue avec la juge en chef pour mettre en place des solutions réalistes et durables qui contribueront à offrir les services judiciaires auxquels les Québécoises et les Québécois sont en droit de s’attendre. Ceux-ci doivent être rassurés et pouvoir avoir confiance en leur système de justice. » -André A. Morin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de justice.