Les ambulanciers drummondvillois poursuivent les moyens de pression

Les ambulanciers drummondvillois poursuivent les moyens de pression
Le vice-président Centre-du-Québec de la FPHQ, Dominique VanesseCrédit photo : Courtoisie

DRUMMONDVILLE – La Corporation des services d’ambulances du Québec (CSAQ) a déposé le mois dernier son offre monétaire pour le renouvellement de la convention collective des employés de la FPHQ, laquelle est échue depuis le 31 mars 2015. L’offre de la CSAQ concerne toutes les régions à l’exception des villes de Montréal et Laval puisque ces dernières sont desservies par Urgence-Santé.

Les paramédics de Drummondville sont en colère et vont intensifier les moyens de pression au cours des prochains jours. Ils n’échappent pas aux coupures imposées par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette.

Dominique Vanesse, vice-président régional Centre-du-Québec de la Fédération des employés préhospitaliers du Québec trouve déplorable que les négociations achoppent encore.

« Nous sommes pris en otages et nos moyens sont limités, nous ne prenons aucun moyen pour réduire les services ni les soins offerts à la clientèle desservie », déplore-t-il.

Les ambulanciers ne ramassent plus les factures d’essences, ne font plus retour d’escorte lors de transports interétablissement. Ils le feront si seulement un patient est présent à bord du véhicule ambulancier. Ces mesures n’affectera pas la qualité des soins offerts à la population, assure monsieur Vanesse. Ce dernier déplore que l’employeur se tourne vers les travailleurs pour éponger le déficit. Il considère cette situation comme inacceptable.
« Ils ne pensent qu’en fonction des profits plutôt que du service à la population. Il faut que ça cesse, soutient le vice-président régional. Ce n’est pas aux paramédics d’éponger les coupures aux profits encourues »par les compagnies.

Les ambulanciers de Laval et Montréal ont obtenu 9.6% d’augmentation salariale au cours des derniers mois et les travailleurs de Drummondville comptent bien en obtenir autant.

« Nous faisons le même travail et dans les mêmes conditions, il n’y a donc aucune raison pour que nous ne puissions obtenir les mêmes gains », tranche-t-il.

 

La Rédaction
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