DRUMMONDVILLE
La pétition, remise par le député Andrés Fontecilla, réclame non seulement un gel temporaire, mais aussi un véritable contrôle des loyers. Elle s’oppose fermement au deuxième projet de règlement modifiant les critères de fixation de loyer, déposé le 3 septembre par l’ex-ministre de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, juste avant sa réaffectation au Conseil du trésor.
Selon le RCLALQ, ce projet de règlement constitue « un cadeau aux propriétaires », en permettant que les futures hausses soient calculées sur les augmentations précédentes et que l’entièreté des coûts des travaux soit refilée aux locataires.
« La CAQ ouvre grande la porte à des hausses encore plus importantes, année après année, alors que la capacité de payer des locataires est déjà dépassée. Nous nous opposons à un gouvernement qui privilégie les mieux nantis au détriment de la majorité », a dénoncé Émile Boucher, porte-parole et organisateur communautaire du regroupement.
Une crise bien réelle à Drummondville, un triste record, qui a laissé des traces pour de nombreuses familles et citoyens.
À Drummondville et dans plusieurs municipalités de la région, les organismes communautaires comme le Comptoir Alimentaire constatent, eux aussi, une augmentation des cas de familles forcées de se tourner vers les banques alimentaires ou les ressources d’aide en raison des hausses de loyers. Des citoyens témoignent que leurs augmentations dépassent parfois 8 % ou 10 % d’une année à l’autre.
Les associations de locataires et les comités logement réclament notamment des actions concrètes telles que le rejet du projet de règlement actuel, l’élaboration d’un nouveau règlement basé sur la variation réelle des dépenses, l’instauration d’un plafond absolu aux hausses annuelles, la création d’un registre public et gratuit des loyers, ainsi qu’un gel des loyers jusqu’à l’adoption d’un règlement équitable.
Pour Shannon Franssen, coordonnatrice par intérim et porte-parole du RCLALQ, l’heure n’est plus aux demi-mesures « La nouvelle ministre Sonia Bélanger doit agir dès maintenant. Le gel des loyers est la première étape pour protéger le droit au logement et mettre fin à des hausses abusives qui appauvrissent les locataires. »
Le RCLALQ demande également une rencontre avec la ministre afin de discuter de solutions concrètes face aux hausses sans précédent qui frappent autant les grandes villes que les régions, dont le Centre-du-Québec.








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