Les travailleuses des CPE de la Mauricie et du Centre-du-Québec en grève pour trois jours

Les travailleuses des CPE de la Mauricie et du Centre-du-Québec en grève pour trois jours
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Les travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance syndiqués à la CSN seront en grève les 2, 3 et 4 novembre prochains afin d’accroître la pression sur le gouvernement alors que les négociations s’intensifient. Après avoir manifesté devant leurs établissements respectifs mardi et mercredi, les travailleuses et travailleurs de la Mauricie et du Centre-du-Québec se rassembleront devant les bureaux des députés caquistes jeudi en fin d’avant-midi.

« Nous avons le devoir de continuer à mettre de la pression sur le gouvernement, déclare Suzy Gaillardetz, présidente du Syndicat régional des travailleuses et travailleurs en CPE du Cœur du Québec – CSN. Accepter ce que le gouvernement nous offre et signer une entente à rabais sont les pires choses que nous pourrions faire en ce moment. Ça ferait en sorte que les travailleuses continueraient d’être surchargées, qu’elles continueraient d’être sous-payées, et qu’elles continueraient de quitter leur emploi. »

 

Les 11 000 travailleuses et les travailleurs des CPE affiliés à la CSN se sont dotés d’un mandat de 10 jours de grève à la fin de l’été. Une première journée de grève a eu lieu le 24 septembre et deux autres les 14 et 15 octobre derniers. Les représentantes et représentants des salarié(es) jugent toutefois que ces trois autres journées sont nécessaires en raison du peu de progrès réalisés à la table de négociation dans les dernières semaines.

 

« Nous sommes conscients que nos journées de grève peuvent compliquer la vie des parents et nous en sommes désolés, car nous savons que beaucoup d’entre eux nous appuient dans notre lutte, explique Madame Gaillardetz. Il est très malheureux que les parents aient à subir les conséquences de l’obstination du gouvernement, mais c’est un mal nécessaire si l’on veut sauver le réseau. Mieux vaut être fermés pour trois jours que fermés pour toujours ! »  

 

En plus d’augmentations salariales équitables pour tous les titres d’emploi, les travailleuses et travailleurs revendiquent davantage de soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants par éducateur ou éducatrice, ainsi que des solutions concrètes pour lutter contre la surcharge de travail.

Éric Beaupré
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