Lutte au proxénétisme – Opération policière et arrestations à Drummondville

Lutte au proxénétisme – Opération policière et arrestations à Drummondville
William Osadchuk 35 ans © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le Service des enquêtes sur les crimes majeurs de Boucherville, en collaboration avec la Division des enquêtes sur la cybercriminalité et l’Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme (EILP), a procédé à une opération en matière de lutte au proxénétisme, à Drummondville.

 

William Osadchuk 35 ans © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

Les policiers ont mené plusieurs interventions les 2 et 3 octobre dans un établissement hôtelier de Drummondville visant spécifiquement des clients tentant d’acheter les services sexuels de personnes de moins de 18 ans. Soulignons que ce type d’opération a également pour but de recueillir des informations afin de soustraire les victimes sous le joug de proxénètes et cibler ces derniers en vue de les traduire en justice.

Durant les deux jours de l’opération, les policiers ont procédé à l’arrestation de neuf hommes âgés entre 29 et 51 ans.

Parmi les suspects arrêtés, William Osadchuk, 35 ans, de Saint-Pie, a comparu aujourd’hui au palais de justice de Drummondville pour faire face à des accusations de leurre et d’obtention de services sexuels moyennant rétribution d’une personne âgée de moins de 18 ans.

Les autres individus arrêtés comparaîtront ultérieurement pour faire à face à des accusations similaires.

Les Services des enquêtes sur les crimes majeurs (SECM) regroupent plus 250 enquêteurs répartis sur l’ensemble du territoire de la Sûreté du Québec. Ils réalisent des enquêtes d’envergure sur des crimes visant les personnes et les propriétés ainsi que sur des crimes financiers. De plus, les SECM coordonnent les enquêtes dans les postes de MRC et collaborent avec les divers services policiers municipaux.

Rappelons que toute information sur des actes criminels ou des événements suspects peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

William Osadchuk 35 ans © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

Parmi les suspects arrêtés, William Osadchuk, 35 ans, de Saint-Pie, a comparu aujourd’hui au palais de justice de Drummondville pour faire face à des accusations de leurre et d’obtention de services sexuels moyennant rétribution d’une personne âgée de moins de 18 ans.

William Osadchuk 35 ans a été formellement accusé d’avoir tenté d’obtenir les faveurs sexuelles d’enfants de moins de 18ans et d’un deuxième chef d’accusation contrevenant par le fait même à une kyrielle de lois et infractions relié au chef d’accusation principale, soit en matière télécommunication et communication informatique envers des personnes âgées de moins de 18ans

Mise en accusation et comparution au palais de justice de Drummondville 

William Osadchuk a brièvement comparu au palais de justice de Drummondville en début d’après-midi. La Couronne représentée par Me Kevin Mailhot, qui s’est opposé à la remise en liberté de l’accusé. William Osadchuk qui doit revenir demain pour son enquête sur remise en liberté

Les autres individus arrêtés comparaîtront ultérieurement pour faire à face à des accusations similaires.

Les Services des enquêtes sur les crimes majeurs (SECM) regroupent plus 250 enquêteurs répartis sur l’ensemble du territoire de la Sûreté du Québec. Ils réalisent des enquêtes d’envergure sur des crimes visant les personnes et les propriétés ainsi que sur des crimes financiers. De plus, les SECM coordonnent les enquêtes dans les postes de MRC et collaborent avec les divers services policiers municipaux.

Rappelons que toute information sur des actes criminels ou des événements suspects peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

 

Infos juridiques

Pendant l’enquête préliminaire, le juge ne décide pas si l’accusé est coupable ou non-coupable. L’enquête préliminaire vise plutôt à éviter qu’on tienne un procès s’il n’y a aucune preuve contre la personne accusée. C’est donc le juge qui décide s’il est justifié de tenir un procès criminel.

Présomption d’innocence

Le Vingt55 rappelle que toute personne accusée au criminel a droit et bénéficie de la présomption d’innocence jusqu’à la décision d’un juge au terme d’un processus judiciaire complet.

Le système pénal canadien repose sur un principe fondamental: toute personne accusée d’avoir commis une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que la preuve de sa culpabilité soit établie hors de tout doute raisonnable devant un tribunal.

Comme une personne accusée d’un crime s’expose à de lourdes conséquences, la présomption d’innocence revêt une importance capitale. Ce droit est reconnu à l’article 11d) de la Charte canadienne des droits et libertés. La présomption d’innocence est un droit individuel qui exige que :

L’accusé n’a pas à prouver qu’il est innocent, sa culpabilité doit être établie par le poursuivant, par une preuve hors de tout doute raisonnable.

La charge de le prouver incombe à l’État, au Québec, il s’agit du Directeur des poursuites criminelles et pénales qui agit par l’entremise de ses procureurs aux poursuites criminelles et pénales.

Les poursuites criminelles doivent se dérouler conformément aux procédures légales et à l’équité.

William Osadchuk 35 ans © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

Éric Beaupré
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