Négociation en santé et services sociaux – La FSSS-CSN invite le ministre Dubé à ne pas rater l’occasion de devenir l’employeur de choix

Négociation en santé et services sociaux – La FSSS-CSN invite le ministre Dubé à ne pas rater l’occasion de devenir l’employeur de choix
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Drummondville

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a déposé les revendications identifiées par le personnel du réseau pour améliorer les conditions de travail. La négociation du secteur public qui débute intervient alors que la pression se maintient à un niveau intense sur les travailleuses et les travailleurs du réseau de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

La plus grande organisation en santé et services sociaux dépose ses revendications pour améliorer les conditions de travail

Le comité de négociation de la FSSS-CSN a rencontré le comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) le 27 octobre dernier pour déposer les revendications de la négociation sectorielle. Ce dépôt est le résultat d’une vaste opération démocratique où les travailleuses et les travailleurs ont décidé des propositions à mettre de l’avant pour cette négociation.

Les revendications portent sur cinq grandes orientations rassembleuses : humaniser les soins et les services, valoriser le personnel et rehausser le sentiment d’appartenance, régler les iniquités et les problèmes de justice, prendre soin des travailleuses et des travailleurs et enfin, miser sur les services publics et la décentralisation.

« Si on veut convaincre le personnel de la Mauricie et du Centre-du-Québec de rester dans le réseau, il faut écouter leurs solutions. Dans le précédent mandat, le gouvernement a plutôt fait le contraire. Il a imposé sa vision à coups d’arrêtés ministériels et ça n’a qu’empiré les choses. Si on veut humaniser les services donnés à la population, il faut mieux prendre soin du personnel. Cette négociation est une occasion à ne pas rater pour y arriver ! », explique Frédérick Beaulieu, président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration du CIUSSS-MCQ. 

Lors des consultations, nos membres ont indiqué qu’il est impératif que l’on améliore et bonifie les mesures pour le travail effectué dans des milieux ou situations contraignantes et aux prises avec des problèmes d’attraction et de rétention. « Prenons comme exemple la Haute Mauricie, il faut s’assurer de mettre en place les conditions gagnantes pour attirer et maintenir le personnel qui œuvre en région, il faut tenir compte de ces enjeux afin de maintenir les services et de répondre aux besoins de la population qui demeure hors des grands centres » indique Marie-Josée Hamelin, présidente du Syndicat du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers du CIUSSS-MCQ.

« Il est urgent de remettre le réseau sur ses pieds et ce sont les travailleuses et les travailleurs qui répondent aux besoins de la population jour après jour qui sont les mieux placés pour identifier ce qu’il faut faire. Avec cette négociation qui commence, on lance le message qu’il faut agir du bord du personnel de la santé et des services sociaux ! », de conclure Liette St-Arnaud, vice-présidente régionale de la FSSS-CSN. 

Éric Beaupré
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