Négociations du secteur public : Première journée de grève pour les travailleuses et travailleurs du Front commun du Centre-du Québec

Négociations du secteur public : Première journée de grève pour les travailleuses et travailleurs du Front commun du Centre-du Québec
@ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Les 420 000 travailleuses et travailleurs composant le Front commun (CSN, CSQ, FTQ et APTS), dont les membres de la région Centre-du-Québec, confirme qu’ils exerceront une première journée de grève le 6 novembre 2023.

Des lignes de piquetage se tiendront devant les établissements des réseaux de l’éducation, de la santé et des services sociaux ainsi que de l’enseignement supérieur de la région.

Les 420 000 travailleuses et travailleurs vont exercer la grève, haut et fort.

Ensemble, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS représentent plus de 420 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois dans les secteurs publics, en éducation, en santé et dans les services sociaux ainsi qu’en enseignement supérieur.

Plus d’un an après le début des négociations pour le renouvellement des conventions collectives, les travailleuses et travailleurs regroupés au sein du Front commun exercent leur droit de grève, avec un mandat adopté à 95 %, afin de dénoncer – d’une seule voix – le mépris du gouvernement à leur égard et de revendiquer un rattrapage salarial ainsi qu’une protection contre l’inflation.

Insultant, offensant, méprisant; les mots nous manquent pour qualifier adéquatement le dépôt que nous avons reçu ce dimanche. Avec sa bonification pitoyable de 1,3 % la première année, ce qui nous amène à 10,3 % sur 5 ans, ce dépôt constitue une nouvelle claque au visage pour les 420 000 travailleuses et travailleurs du Front commun.

C’est une insulte. C’est trop peu, trop tard. Pour les travailleuses et les travailleurs du Front commun, tendre l’autre joue, c’est terminé. Malgré le fait que plus de 100 000 personnes sont venues manifester en Front commun dans les rues le 23 septembre dernier, malgré un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % et malgré l’annonce d’une première journée de grève, l’éléphant a encore accouché d’une souris. Le gouvernement continue de vouloir tout décider seul et de tout imposer, habitué à manœuvrer ainsi depuis sa première élection en 2018. Avec son nouveau dépôt, le gouvernement démontre une fois de plus son incapacité à comprendre les difficultés vécues dans les services publics et à réaliser l’urgence de sauver le bateau qui est en train de couler. Il prouve de plus sa déconnexion complète face à la colère des travailleuses et des travailleurs qui, épuisés, portent sur leurs épaules des services publics plus que jamais fragilisés.

Grève du 6 novembre 2023 maintenue

Le Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) a informé les parents que le transport scolaire sera annulé le matin du 6 novembre prochain en raison de la grève du Front commun syndical.

Par conséquent, les parents devront trouver une solution pour amener leurs enfants à l’école. De plus, les établissements, y compris les services de garde, seront fermés jusqu’à 10h30, car les travailleurs manifesteront de minuit à 10h30.

Pour le Front commun, il n’y a rien dans ce dépôt qui permettrait de lever la grève. Il faut se rendre à l’évidence : la grève est la seule solution pour que le gouvernement comprenne. Le 6 novembre prochain, les 420 000 travailleuses et travailleurs vont exercer la grève, haut et fort. Pour ce qui est de la suite, demeurez à l’affût, car le Front commun vous informera sur la possible tenue d’une deuxième séquence de grève. Manifestement, l’annonce d’une première séquence de grève n’a pas ouvert les yeux du gouvernement.

Éric Beaupré
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