Palais de justice de Drummondville: Daniel Mailhot prend le chemin des cellules pour agressions sexuelles

Palais de justice de Drummondville: Daniel Mailhot prend le chemin des cellules pour agressions sexuelles
| © Photo Éric Beaupré. Tous les droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Suite au procès qui s’est tenu à Drummondville en mars au palais de justice de Drummondville devant l’Honorable juge Gilles Lafrenière, l’accusé Daniel Mailhot, 50 ans, a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une jeune victime de moins de 16 ans.

Trois chefs d’accusations à caractère sexuel pesaient contre le Drummondvillois, soit des accusations de contacts et d’incitations à des contacts sexuels et d’agressions sexuelles sur la jeune victime âgée moins de 16 ans aux moments des faits.

Un témoignage troublant et sordide envoie l’accusé en prison

La jeune femme avait témoigné par vidéo-conférence et avait relaté, lors de son témoignage, plusieurs événements et sordides d’agressions survenues entre 1er septembre 2016 et le 14 février 2017.

Celle-ci a été interrogée et contre-interrogée par la procureure de la couronne et par la défense de façons concluantes et sans ambigüité sur les sordides agressions et le triste sort que lui avait réservé Daniel Mailhot.

Représentations sur sentence

C’était donc l’étape des représentations sur sentence qui avait lieu au palais de justice de Drummondville ce mardi 4 décembre devant l’Honorable juge Gilles Lafrenière, qui a entendu les procureurs se prononcer.

Ainsi l’avocat de la défense, Me Andrew Morin, suggère une peine d’emprisonnement de 20 moins de prison, alors que la procureure de la couronne, Me Justine Denis-Girard, propose à la lumière des faits et d’un rapport et analyse psychologique et sexologique peu favorable pour l’accusé, une peine d’emprisonnement fédérale de quatre ans.

Mailhot prend directement le chemin des cellules

C’est devant la jeune femme, qui a déposé la plainte et suivi chaque étape du procès judiciaire et accompagnée du CAVAC, que le juge a invité sur le champ l’accusé à prendre le chemin du banc des accusés ou l’attendait les agents de détention qui le conduiront directement en prison, le temps de recevoir sa sentence prévue pour le 29 janvier 2019

Une interdiction de publication a été déposée concernant l’identité et le lien de la jeune femme qui a porté les accusations contre son agresseur.

Accompagné par le CAVAC et des proches, celle-ci a poussé un soupir de soulagement à la sortie du tribunal, alors que le juge envoyait l’accusé en prison le temps de prendre position sur la sentence à imposer.

 

Éric Beaupré
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