|Drummondville | Au palais de justice de Drummondville, l’Honorable juge Gilles Lafrenière a rendu sa décision ce lundi 5 mars dans le dossier de Patrick Carrière, 42 ans, ce résident de Saint-Lucien, accusé d’avoir incité et initié à des contacts sexuels et d’agressions sexuelles,  une jeune victime de moins de 16 ans.

Agressions répétées

Les faits reprochés se sont déroulés en 2015. Ainsi, Patrick Carrière a, lors de trois événements distincts, commis des gestes et des agressions sexuelles envers un jeune garçon âgé de moins de 16 ans, gestes pour lesquels il a été reconnus coupable au palais de justice de Drummondville.

Le juge croit la version de la victime devant les faits exposés et à la lumière des témoignages 

« Il ne fait à mon esprit aucun doute que la version de la victime reflète les faits qui vous sont reprochés. » a statué le juge Lafrenière. « La victime a offert une version crédible des faits et des agressions et il a répondu aux questions du tribunal avec aplomb et n’a pas tenté d’induire le tribunal en erreur.»

Le juge poursuit: « En contrepartie, le tribunal ne croit pas votre version. Votre témoignage laisse entendre que vous avez tout mis en ouvre pour mettre un climat sexuel malveillant et pervers dans la vie de l’adolescent.  Votre comportement et la version des faits rendent invraisemblables votre négation des faits et n’offrent aucune crédibilité. Bien au contraire, a laissé savoir le juge Gilles Lafrenière,  je vous déclare ainsi coupable des trois chefs d’accusation : incitation, contact et d’agressions sexuelles », a statué le juge.

Le dossier a été frappé d’un interdit de divulgation par le juge afin de protéger l’identité de la jeune victime.

Patrick Carrière devra revenir devant les tribunaux le 29 mars pour prise de positions quant à la suite des procédures et de la sentence qui lui sera imposée. Patrick Carrière demeure en liberté le temps des procédures.