Halloween : une fête pour les enfants, petits et grands, où peur, épouvante, fantômes et bon goût sont de mise

Halloween : une fête pour les enfants, petits et grands, où peur, épouvante, fantômes et bon goût sont de mise
une fête pour les enfants, petits et grands, où peur, épouvante, fantômes et bon goût sont de mise © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

L’Halloween est la fête des bonbons, des déguisements et des décorations. Ces dernières sont un atout majeur pour garantir une ambiance festive. Cette année, une en particulier est cependant pointée du doigt pour son mauvais goût et sa portée traumatique.

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L’Halloween est la fête des bonbons, des déguisements et des décorations. Ces dernières sont un atout majeur pour garantir une ambiance festive. Cette année, une en particulier est cependant pointée du doigt pour son mauvais goût et sa portée traumatique.

Un faux cadavre pendu ligoté avec du ruban adhésif et un sac ensanglanté sur la tête au-dessus d’un trottoir de Montréal fait vivement réagir les réseaux sociaux tout comme auprès de nombreux organismes de prévention du suicide à Montréal, Drummondville comme dans l’ensemble de la province.

Sandrine Vanhoutte, directrice du CEPS Drummond, interpelée par le Vingt55, a réagi, comme plusieurs citoyens et organismes de prévention du suicide ou faisant la promotion de la vie, à une décoration qui a fait le tour du Web, où un pantin très réaliste a été accroché à l’image d’un pendu.

« Bien que l’idée ne soit pas le fruit d’une intention malveillante, l’impact de cette image n’en reste pas moins désastreux pour certaines personnes », explique Sandrine Vanhoutte, directrice du CEPS Drummond. « Pour en prendre la mesure, il faut se mettre un instant à la place de quelqu’un, enfant ou adulte, touché par le suicide ou la tentative de suicide d’un proche. Imaginez avoir perdu un membre de votre famille ou votre ami par suicide et être confronté à une image aussi troublante de réalisme. Cela peut raviver un trauma. Un trauma est plus intense et douloureux qu’un stress typique du quotidien : il altère le fonctionnement global. Cette altération provoque un déséquilibre qui peut mener jusqu’à un dysfonctionnement physique et psychologique majeur. »

Pensons également aux personnes qui vivent une détresse importante, amenant des idées suicidaires, de rappeler Sandrine Vanhoutte. « L’exposition à une figure macabre peut certainement avoir comme conséquence d’exacerber cette détresse déjà présente. Néanmoins, nul besoin d’être fragilisé; la mise en scène d’une telle souffrance reste troublante pour plusieurs. »

‘’ L’idée n’est pas d’accuser qui que ce soit, mais plutôt de réfléchir ensemble à l’impact de nos actions sur nos voisins, notre société ‘’ propose Sandrine Vanhoutte. Dans l’optique de préserver une ambiance de fête vivante, usons de vigilance bienveillante afin de faire en sorte que la population récolte des bonbons, possiblement quelques sursauts, mais pas de trauma!

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Éric Beaupré
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