DRUMMONDVILLE
Créé en décembre dernier, la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, fait partie comité est composé des élus du comité sur la marque employeur municipale de l’Union des municipalités du Québec
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
La mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, fait partie comité est composé des élus du comité sur la marque employeur municipale de l’UMQ
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
Le manque de main-d’œuvre est présentement la préoccupation principale des employeurs québécois. Le problème est généralisé et frappe également les municipalités. Le vieillissement de la population entraîne des conséquences importantes sur la quantité de main-d’œuvre disponible, et plusieurs municipalités souhaitent maintenant améliorer leur image de marque à titre d’employeur. L’enjeu est important, particulièrement dans un contexte où les municipalités offrent plusieurs services de proximité considérés comme essentiels : traitement des eaux, gestion des matières résiduelles, entretien de la voirie, sécurité publique et environnement.
À ce sujet, l’UMQ souligne que 87 % des municipalités du Québec se disent préoccupées ou interpellées par l’enjeu de l’attractivité des emplois offerts au sein des administrations municipales. C’est pourquoi l’Union a identifié deux champs d’action prioritaires pour accompagner ses membres : positionner le milieu municipal comme un employeur de choix et valoriser l’emploi municipal.
« Les emplois dans le secteur public ne sont pas toujours attirants pour la population. Souvent, c’est une question de perception de ce qu’offre une municipalité. Pour être plus attractives, nos approches de recrutement et de rétention du personnel doivent sortir du format traditionnel. En nous investissant dans une démarche structurée, axée sur l’authenticité, nous pourrons mettre de l’avant notre véritable valeur ajoutée. Une municipalité offre tellement de diversité de postes et une grande proximité avec notre communauté », a mentionné la présidente du comité et mairesse de Gatineau, madame France Bélisle.
Au cours des prochains mois, l’UMQ souhaite sonder les citoyennes et citoyens pour connaître leur perception de leur municipalité comme employeur et élaborer une enquête auprès des municipalités afin d’identifier les postes les plus vulnérables à cibler dans un projet de campagne nationale de promotion visant le grand public. Le comité cherchera à développer ou partager des outils pour les municipalités (pratiques exemplaires, webinaire, séance d’information, trousse de communication, etc.). De plus, une conférence ayant pour thème « Rareté de main-d’œuvre dans les municipalités : causes, enjeux et pistes d’action » sera présentée dans le cadre des Assises 2023 de l’UMQ, qui se tiendront du 3 au 5 mai prochains, à Gatineau.
À propos du comité sur la marque employeur municipale de l’UMQ
Créé en décembre dernier, le comité est composé des élues et élus suivants :
Mme Stéphanie Lacoste, mairesse de Drummondville;
Mme France Bélisle, présidente du comité et mairesse de Gatineau;
Mme Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke;
Mme Julie Boivin, mairesse de Sainte-Anne-des-Plaines;
Mme Julie Brisebois, mairesse de Senneville;
M. Marc-Alexandre Brousseau, maire de Thetford MinesGuy Caron, maire de Rimouski;
Mme Geneviève Dubois, trésorière de l’UMQ et mairesse de Nicolet;
Mme Liza Poulin, mairesse de Blainville;
M. Louis Villeneuve, maire de Bromont.