Pénurie de main-d’œuvre – Les services d’appels d’urgence de la SQ sont toujours menacés dans la région

Pénurie de main-d’œuvre – Les services d’appels d’urgence de la SQ sont toujours menacés dans la région
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) constate que la pénurie de main-d’œuvre menace toujours les services d’appels d’urgence à la Sûreté du Québec (SQ) en Mauricie et Centre-du-Québec. Le manque de personnel dans les centres de gestion des appels persiste et accentue la pression sur les personnes préposées aux télécommunications.

À Drummondville comme partout dans la MRC et la région centricoise et de la Mauricie

« Dans notre région, l’absence de personnel nous amène parfois près du point de rupture de services pour répondre aux nombreux appels de détresse de la population . À Trois-Rivières, il y a eu plus d’une vingtaine départs pour 2022, dont près d’une dizaine d’employés ayant plus de 2 ans d’expérience. Ça n’a pas de sens, », déplore le président régional du SFPQ, Frédérick Dagenais.

La difficulté pour l’État d’attirer et de retenir du personnel expérimenté dans la fonction publique est malheureusement toujours d’actualité, constate le SFPQ. « La relève est difficile à trouver dans les centres de gestion des appels de la SQ parce que les incitatifs financiers sont insuffisants et que le secteur municipal offre un salaire plus élevé pour des tâches similaires au service d’appels 9-1-1. À l’heure où tous les employeurs du Québec tentent d’attirer et de retenir le personnel nécessaire à leurs activités, la fonction publique du Québec semble penser qu’elle existe en dehors des contraintes du marché de l’emploi. Ça ne plus continuer comme cela », conclut le porte-parole syndical.

Éric Beaupré
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