Politique bioalimentaire 2025-2035 : Le ministre André Lamontagne insiste sur une vision commune et la compétitivité des entreprises

Politique bioalimentaire 2025-2035 : Le ministre André Lamontagne insiste sur une vision commune et la compétitivité des entreprises
Le ministre André Lamontagne insiste sur une vision commune et la compétitivité des entreprises @ Crédit photo archives Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, a salué l’engagement des partenaires réunis à Drummondville pour discuter de l’avenir du secteur bioalimentaire. Cette rencontre de travail, qui s’inscrit dans le cadre des consultations en vue de la Politique bioalimentaire 2025-2035, a permis de consolider une vision commune pour l’industrie.

Le ministre André Lamontagne insiste sur une vision commune et la compétitivité des entreprises @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

Près de 200 participants, incluant des dirigeants de la chaîne bioalimentaire, des représentants des ministères et organismes provinciaux et fédéraux, du milieu municipal, de la société civile et du domaine de la recherche, se sont entendus sur les grandes orientations à adopter pour les dix prochaines années.

Agriculture et alimentation, une mobilisation autour d’enjeux cruciaux, plus de 200 participants réunis à Drummondville pour actualiser la politique bioalimentaire

La rencontre s’est tenue dans un contexte de transformations majeures où les entreprises bioalimentaires doivent s’adapter à des défis climatiques, économiques et géopolitiques. Au terme de plus d’une année de consultations, le ministre Lamontagne a souligné la forte adhésion aux fondements de la future politique.

« Je suis très heureux du consensus entourant les grandes orientations qui définiront notre prochaine politique bioalimentaire, à la lumière des échanges qui se sont tenus aujourd’hui. Il faut renforcer la compétitivité de nos entreprises, valoriser le potentiel de notre territoire agricole et intensifier la réponse aux changements climatiques. Plus que jamais, je nous invite à travailler ensemble, dans la même direction, prêts à mettre le cap sur 2035! », a déclaré M. Lamontagne.

Les acteurs du secteur bioalimentaire souhaitent que cette politique réponde aux attentes des producteurs et des transformateurs alimentaires, comme l’a souligné Martin Caron, président général de l’Union des producteurs agricoles : « Le milieu agricole du Québec souhaite une politique bioalimentaire résolument axée sur les attentes et les besoins de ses principaux artisans, plus particulièrement en ce qui concerne la pérennité, la résilience, la rentabilité et la compétitivité des entreprises. »

Un levier pour l’industrie et l’exportation

Les intervenants ont mis en avant la nécessité de coordonner les efforts pour renforcer la résilience et la prospérité de l’industrie agroalimentaire. « Face aux défis croissants, il est crucial d’unir nos forces pour créer un avenir durable pour le secteur bioalimentaire. La Politique bioalimentaire demeure notre meilleur atout pour synchroniser les efforts de tous les partenaires, garantissant ainsi la résilience et la prospérité de notre industrie », a affirmé Sylvie Cloutier, présidente-directrice générale du Conseil de la transformation alimentaire du Québec.

L’importance de la politique pour les exportateurs a été soulevée par Martin Lavoie, président-directeur général du Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada : « Les nombreux défis rencontrés au cours des cinq dernières années illustrent bien l’importance des investissements stratégiques et de la diversification de nos marchés d’exportation pour assurer le succès des entreprises agroalimentaires québécoises. »

Un secteur en transformation

La prochaine Politique bioalimentaire mettra l’accent sur plusieurs objectifs clés :

  • Assurer la compétitivité du secteur ;
  • Garantir la durabilité des ressources naturelles ;
  • Renforcer la résilience face aux chocs climatiques, économiques et géopolitiques ;
  • Augmenter la capacité à nourrir la population québécoise pour les années à venir.

Les discussions ont réaffirmé le rôle clé du secteur bioalimentaire dans l’économie québécoise. Représentant près de 7 % du PIB du Québec, l’industrie compte plus de 75 000 entreprises, dont 28 200 exploitations agricoles et 3 150 établissements de transformation, et génère 530 000 emplois, soit 12 % des emplois de la province.

Roger Massicotte, président d’Agropur, a mis en avant l’importance de la collaboration : « La Politique bioalimentaire du Québec constitue un important levier de collaboration entre les acteurs du secteur bioalimentaire. » Un avis partagé par Richard Ferland, président de Sollio Groupe Coopératif : « L’engagement des acteurs du secteur nous permet de nous mobiliser et de réunir les conditions pour réussir. »

Prochaine étape : le lancement officiel

Le lancement de la Politique bioalimentaire 2025-2035 est prévu pour le printemps prochain. Il marquera une nouvelle étape dans le développement du secteur, avec une vision axée sur la durabilité, l’innovation et la compétitivité.

Cette rencontre de travail a confirmé la volonté du gouvernement et de ses partenaires de faire du secteur bioalimentaire un moteur de prospérité pour le Québec. L’heure est désormais à l’action pour concrétiser ces orientations et assurer un avenir durable à cette industrie essentielle.

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Éric Beaupré
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