DRUMMONDVILLE
Le ministre Lamontagne dévoile un bilan 2022 positif et des résultats qui dépassent les cibles @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
Le ministre a dévoilé un bilan positif des actions de la dernière année. Alors que certains résultats dépassent les cibles, le bilan démontre que le gouvernement est engagé vers une plus grande autonomie alimentaire au Québec.
Notamment, les investissements cumulés devancent largement les projections pour 2022, avec 2,2 G$ de plus cette année. Tout indique que la cible de 2025 sera atteinte, voire dépassée en 2023.
La Stratégie de croissance des serres 2020-2025 et ses programmes d’aide demeurent un levier d’investissement efficace. Depuis décembre 2020, 387 projets ont été acceptés, pour des investissements totalisant 502 M$. Déjà 54 % de l’objectif de la Stratégie est atteint, soit de doubler la superficie des serres de fruits et légumes qui était de 123 hectares en 2018.
Le réflexe d’acheter local se cristallise de plus en plus au Québec et les objectifs d’achat d’aliments québécois du gouvernement sont en voie d’être atteints dans les institutions publiques. En outre, le nombre d’adhérents à Aliments du Québec est maintenant supérieur à 1 600, soit une augmentation de 25 % par rapport à avril 2020, pour plus de 26 240 produits certifiés (hausse de 19 %). Les Québécois ont d’ailleurs davantage confiance dans les aliments d’ici qu’avant, et Aliments du Québec se démarque grâce à la confiance que 7 consommateurs sur 10 ont exprimée dans son logo en 2023.
L’appui du gouvernement au développement de l’autonomie alimentaire porte ses fruits, au bénéfice des Québécois. Ceux-ci trouvent davantage de produits d’ici à l’épicerie. La croissance des ventes se poursuit et elle est particulièrement attribuable à la performance des petites et moyennes entreprises québécoises, lesquelles ont connu des gains de 11 % et de 12 % entre 2021 et 2023.
L’Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales contribue significativement à l’accélération du virage écologique au Québec. Depuis 2022, plus de 2 800 entreprises agricoles se sont engagées, sur une période de trois ans, à adopter des pratiques générant des gains environnementaux importants et allant au-delà des exigences réglementaires. C’est une entreprise sur dix.
Cette année encore, les exportations sont en hausse et affichent 11 % de plus qu’en 2021. Les céréales ainsi que les fruits et légumes ont contribué à cette hausse. La diversification des produits exportés et des marchés constitue un élément positif. Par exemple, les Philippines, le Mexique, l’Indonésie et le Royaume-Uni sont des marchés où les exportations ont plus que doublé depuis 2019, passant de 286 M$ à 728 M$ en 2022.
« L’industrie bioalimentaire est en santé au Québec. La mobilisation, la concertation et l’innovation sont des clés qui nous rendent plus agiles face aux défis climatiques, géopolitiques et inflationnistes, nous permettant ainsi de continuer à développer de nouveaux marchés tout en répondant aux besoins des consommateurs, explique M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec La participation des partenaires aujourd’hui témoigne de la volonté et de la fierté que nous partageons de développer une industrie prospère et durable, au bénéfice de tous les Québécois. »
Le ministre Lamontagne dévoile un bilan 2022 positif et des résultats qui dépassent les cibles @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
La Politique bioalimentaire s’articule autour de quatre orientations :
Une offre de produits répondant aux besoins des consommateurs;
Des entreprises prospères, durables et innovantes;
Des entreprises attractives et responsables;
Des territoires dynamiques contribuant à la prospérité du bioalimentaire.
Avec les partenaires du secteur bioalimentaire, le gouvernement renforce les piliers de l’autonomie alimentaire durable :
Favoriser l’achat local par la promotion et l’identification des aliments du Québec.
Accroître l’offre québécoise grâce à la culture en serre, à l’appui aux filières à potentiel de croissance, à l’agriculture de proximité et à l’agrotourisme local.
Renforcer la chaîne d’approvisionnement par l’augmentation de la productivité de la main-d’œuvre, de la robotisation, de l’automatisation et de l’innovation.
Accélérer le virage écologique par un appui à la transition vers une agriculture, des pêches et une aquaculture durables.
Accroître la présence d’aliments sains, locaux et écoresponsables dans les institutions publiques, et favoriser l’achat de ces produits.
De nombreux résultats de la Politique bioalimentaire dépassent les cibles pour 2022 :
Les investissements ont atteint 13,8 G$, soit une augmentation de 2,2 G$ dans la dernière année. Au cours de la période de 2019 à 2022, la valeur annuelle moyenne des investissements s’est établie à 2,3 G$, une progression de 61 % (ou 1,5 G$ par année) par rapport à la période 2016-2018 (voir annexe 1).
La valeur du contenu québécois a atteint 34,4 G$ en 2022, ce qui représente une augmentation de 7,6 % par rapport à 2021 (voir annexe 1).
Les exportations bioalimentaires internationales du Québec se sont élevées à 11,4 G$ en 2022, ce qui représente une hausse de 11 % par rapport aux exportations de l’année 2021.
Le Québec compte maintenant plus de 121 000 hectares en production biologique, une hausse de 6,5 % par rapport à l’année 2021.
Dans le budget 2022-2023, le gouvernement a prévu 562 M$ sur trois ans, c’est-à-dire jusqu’en 2025, pour assurer la poursuite d’initiatives dans le cadre de la Politique et pour maintenir l’accélération des investissements pour une plus grande autonomie alimentaire.
Dans le budget 2023-2024, le gouvernement a annoncé 856,3 M$ pour soutenir le secteur bioalimentaire, dont 175 M$ supplémentaires pour accroître l’autonomie alimentaire du Québec.
Le ministre Lamontagne dévoile un bilan 2022 positif et des résultats qui dépassent les cibles @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.