Québec solidaire veut changer la façon d’offrir des soins de santé tout en soutenant les infrastructures existantes dans un premier mandat. De plus, les propositions solidaires permettront de mieux servir la population dans les régions les plus éloignés des circonscriptions de Johnson et Drummond-Bois-Francs, dans le but de désengorger les urgences des centres hospitaliers locaux.

Les propositions de Québec solidaire pour améliorer la première ligne de santé sont principalement d’augmenter l’accès aux soins de santé de proximité par les CLSC en offrant des heures d’ouvertures élargies, de bonifier et de moderniser la ligne InfoSanté; 8-1-1, et de décloisonner les soins de santé en misant sur le travail d’équipe multidisciplinaire et donc de permettre aux travailleurs de la santé et des services sociaux de travailler au meilleur de leurs compétences et de leurs formations. « Suite à la sortie de médecins qui réclament un nouvel hôpital dans la région de Drummond, mon premier réflexe en tant que candidat solidaire est de remarquer que les travailleurs de la santé sont des mines d’or de solutions pour redresser notre système de la santé. Je reste tout de même conscient qu’avant de mettre de l’avant un projet d’une telle envergure, on doit aussi s’attaquer aux problèmes auxquels on fait face en ce moment. On ne peut pas construire un nouvel hôpital et l’obliger à opérer dans un système dysfonctionnel, ça n’aiderait personne », affirme le candidat de Drummond-Bois-Francs, Tony Martel. Nancy Mongeau, candidate de Johnson, ajoute aussi « qu’il nous faut un système de santé public plus humain, plus flexible, plus autonome et qui respecte davantage toutes les professions qui y évoluent.

On doit pouvoir donner plus d’options aux gens que les urgences et rapprocher les soins des milieux de vie. De plus, nos aînés doivent avoir la possibilité de vieillir chez eux et on peut y arriver en soutenant les organismes de soutien aux proches aidants. » En plus de l’accès à la première ligne, Québec solidaire souhaite bonifier les besoins en soins à domicile pour combler le manque existant et accorder de meilleures conditions de travail pour les infirmières tels qu’une loi mur-à-mur sur les ratios, l’abolissement du temps supplémentaire obligatoire (TSO), une fin progressive du recours aux agences privés de placement et instaurer l’autogestion des horaires