Mike Ward, humoriste connu autant pour ses frasques liées à son style d’humour polarisant que sa générosité envers les personnes vulnérables, voit ainsi son projet de mini-maisons être mis de l’avant pour venir en aide aux personnes en situation d’itinérance. L’objectif premier, comme l’avait écrit Mike Ward à la mairesse de Montréal, Valérie Plante, dans une publication Facebook, est que « personne d’autre va mourir de froid cette (sic) hiver ». La mairesse Plante et la députée de Québec Solidaire, Catherine Dorion, l’avaient encouragé, en réponse sous sa publication Facebook, à plutôt soutenir les organismes qui manquent de ressources et de main-d’œuvre pour aider les personnes en situation d’itinérance et à offrir de son temps, soutenant qu’il ne manque pas de place pour que les personnes en situation d’itinérance se retrouvent au chaud.

Tandis que plusieurs internautes se questionnent sur le fait que les lieux de culte, exonérés de toutes taxes, demeurent fermés aux personnes en situation d’itinérance, alors qu’il serait facile de placer des lits de camp dans les sous-sols d’églises, par exemple, l’initiative de Mike Ward est généralement bien accueillie. On souligne la rapidité d’exécution du plan de l’humoriste, tout en reconnaissant la différence d’un tel geste dans un système où la bureaucratie ne permet généralement pas à de telles initiatives de voir le jour rapidement.

Fierté pour Drummondville, l’organisme l’Ensoleilvent de Drummondville recevra les 20 mini-maisons.

La ville de Drummondville est fière d’annoncer que 20 des 25 minimaisons devraient être mises à la disposition d’un organisme de Drummondville rapidement.  »Elles seront installées dans le secteur de Saint-Lucien au profit de l’organisme l’Ensoleilvent de Drummondville ainsi que d’autres partenaires du milieu » a confirmé la mairesse Stéphanie Lacoste.

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Plus tôt, aujourd’hui, Mike Ward sollicitait l’aide du public sur ses réseaux sociaux. « J’ai besoin d’un lift et d’un 18-roues (sic) pour transporter les cabanes. Les abris sont sur la rive-sud (sic) de Montréal et je dois les livrer à 1h30 de distance (Centre-du-Québec) », écrivait-il. En peu de temps, il avait trouvé l’aide dont il aura besoin pour transporter les mini-maisons.

Pour la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, il est important que ce projet voie le jour afin de permettre aux personnes en situation d’itinérance de bénéficier de ces maisons, tout en prenant part à un projet agricole situé dans le secteur de Saint-Lucien.

Le projet de mini-maisons de Mike Ward servira, selon la ville, non seulement l’hiver, mais également durant l’année. « Il n’est pas exclu que certaines d’entre elles soient déplacées à Drummondville pour des besoins spécifiques », a expliqué la mairesse en point de presse.

Collaboration au texte Eric Beaupré / Vingt55