Santé mentale: l’APPAMM-Drummond lance un appel aux jeunes milléniaux

Santé mentale: l’APPAMM-Drummond lance un appel aux jeunes milléniaux
© Photo offerte | Les jeunes milléniaux peuvent faire une différence face à la maladie mentale, c’est le message lancé par l’APPAMMDrummond dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales du 30 septembre au 7 octobre prochain. Sur la photo, les porte-paroles Lisette Arel (gauche) et Olivia Leclerc (droite) invitent les jeunes qui vivent auprès d’une personne atteinte de maladie mentale à demander de l’aide.

DRUMMONDVILLE

Les jeunes milléniaux peuvent faire une différence face à la maladie mentale. C’est le message lancé par l’APPAMM-Drummond dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales du 30 septembre au 7 octobre.

Les milléniaux de 18 à 25 ans: une génération mobilisée et invitée à «aider sans filtre»

Effectivement, les jeunes âgés de 18 à 25 ans peuvent eux aussi contribuer au rétablissement d’une personne atteinte de maladie mentale dans leur entourage.

Cette année, Olivia Leclerc, une jeune professionnelle impliquée à Drummondville, et Lisette Arel, mère d’une jeune femme atteinte de maladie mentale, sont les porte-paroles de la semaine de sensibilisation de l’APPAMM-Drummond.

Leur message: les milléniaux peuvent jouer un rôle déterminant dans le rétablissement d’une personne atteinte de maladie mentale dans leur entourage.

Clin d’œil à Instagram, cette génération connectée est bien placée pour aider sans filtre, sans tabous, et soutenir un proche face à la maladie mentale. Que ce soit avec un parent, un frère, une sœur, un ami, une amie, un amoureux ou une amoureuse, les jeunes de 18 à 25 ans doivent eux aussi préserver leur équilibre face à la maladie mentale qui transforme leur quotidien.

Un appel aux milléniaux

«Je m’adresse aux jeunes de la région. Ton amie, ton chum, ta collègue, ton père ou ta sœur semble déprimé(e) et tu trouves qu’elle a des comportements étranges? Cette personne a besoin de toi. Ne reste pas seul. Je suis bien placée pour comprendre ce que tu vis. Mon frère est atteint d’un trouble de santé mentale et j’ai dû moi aussi faire face à la situation. Tu peux toi aussi aider et aider sans filtre. Ton impact peut être positif dans le rétablissement de la personne dans ta vie qui est touchée par la maladie mentale. Tu peux l’épauler, mais tu ne dois pas t’oublier. L’APPAMMDrummond compte sur des intervenants qualifiés pour t’aider à comprendre la maladie et les comportements de ton proche, de savoir quoi faire pour l’aider et d’exprimer ce que tu ressens. À l’APPAMM-Drummond, tu recevras tout le soutien nécessaire», déclare Olivia Leclerc, porte-parole de l’APPAMM-Drummond.

Aidersansfiltre.com est un site web pour les milléniaux sur l’aide disponible Cette année, la campagne du Réseau Avant de craquer, dont l’APPAMM-Drummond est membre, vise spécifiquement les étudiants et les jeunes travailleurs.

Avant de craquer, les jeunes milléniaux sont invités à visiter le site web Aidersansfiltre.com dans le but de mieux comprendre les maladies mentales et aussi pour en apprendre davantage sur les ressources d’aide disponibles. Les jeunes de la région ne doivent pas hésiter à contacter l’APPAMM-Drummond pour du soutien face à la maladie mentale de leur proche, que ce soit par téléphone, par courriel ou même par l’entremise de Messenger via la page Facebook de l’organisme. Dan Bigras en conférence à l’APPAMM-Drummond.

À cette occasion, Dan Bigras sera le conférencier invité de l’APPAMM-Drummond pour l’activité de la semaine de sensibilisation aux maladies mentales.


La conférence «Vivre ensemble » aura lieu le 2 octobre prochain à 18h30 au Centre communautaire de Loisirs Claude-Nault sur la rue Lessard à Drummondville. Les billets de la conférence de Dan Bigras, au coût de 20 $, sont disponibles à l’APPAMM-Drummond au 787 rue Saint-Pierre.

 

CITATION

Lisette Arel


«

Comme mère, j’ai dû faire face à la maladie de ma fille qui vit avec un trouble de personnalité limite. Je suis allée chercher de l’aide à l’APPAMM-Drummond et je suis depuis mieux outillée dans mon rôle de mère. Je suis plus disponible pour ma fille et je comprends la maladie. L’aide fait une différence pour une mère, mais aussi pour le chum, la blonde et les ami(e)s de la personne atteinte. Les jeunes de 18 à 25 ans ne doivent pas prendre la responsabilité de la maladie de leur proche sur leurs épaules. Pour bien soutenir la personne atteinte, les jeunes doivent d’abord prendre soin d’eux et oser demander de l’aide. Pour aider l’autre, faut d’abord s’aider soi-même».

»


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Eric Beaupré
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