La course de sentiers dans toutes ses couleurs…. La chronique plein air de Sara Marquis

La course de sentiers dans toutes ses couleurs…. La chronique plein air de Sara Marquis
La course de sentiers dans toutes ses couleurs © Crédit photo Sara Marquis / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

L’automne est une saison merveilleuse pour les sportifs d’endurance : l’air est plus frais, vivifiant, il me semble même que le kilomètres sont plus courts…

La course à pied est très payante en « dose bien-être » :

Production d’endorphines et de dopamine (les hormones bonheur)

Développement de l’endurance cardiovasculaire

Relaxation et méditation

Le développement de l’équilibre et de la stabilité s’ajoute aux atouts de la course en sentier…

Bien sûr, on ne court pas les sentiers comme sur le bitume. Le rythme est plus lent et on apprend à jouer avec les obstacles qui se présentent.  Racines, roches, feuilles, dénivelé et surfaces boueuses font parti de la sortie (et du plaisir).  Tout au long, le coureur doit être aux aguets et rester concentré mais ce n’est pas aussi difficile qu’il n’y parait.

Quelques conseils pour s’initier :

Trouvez votre chaussure adaptée aux sentiers

Testez votre matériel (souliers inclus) avant de faire de longues sorties

Éviter de porter des vêtements qui s’alourdissent avec l’humidité ou qui ne sèchent pas vite

Dites à un proche votre itinéraire

Restez sur les sentiers et (SVP) repartez avec vos déchets (mouchoirs, sachets, etc.)

Les chaussures, les chaussures… et encore les chaussures

Venu le moment d’acquérir des souliers de course de sentiers? Essayez-les en magasin. Point barre. Ne jetez pas les dés sur un modèle sans essaie préalable.

Le soulier est l’équipement de base : confort, poids, propriétés antidérapantes et la capacité hydrofuges seront des qualités à considérer.  On ne court pas tous de la même façon : le volume de course, le dépôt du pied au sol et le type de foulée sont des aspects à considérer.

Trouvez une chaussure confortable, avec semelle pour la « trail » et en accord avec votre budget. Le reste ira avec l’expérience que vous gagnerai au fil des kilomètres, aux saisons où vous pratiquez votre sport et aux différents produits que vous découvrirez. De toute façon, une chaussure qu’on ne porte pas sera toujours trop chère.

Ici, à Drummondville, nous avons des ressources pour nous aider à trouver chaussures et équipements adaptés à chaque saison. Chez Sportèque, on offre non seulement un choix de chaussures, mais les conseillers! C’est fantastique pour partir du bon pied!

Je parle de course, parce que c’est l’une de mes passions… je pourrais aussi adapter cette chronique à la rando! A GO! on grimpe, on saute, on avance, on passe par-dessus les racines… on sourit, on respire, on s’arrête, on écoute!  Regardez la carte de notre région et en moins d’une heure de voiture, il y vraiment de très nombreux terrains de jeu…

Sortez, bougez, respirez : la marche, le vélo, le cani-cross, la randonnée…  il y a un parc ou une forêt à explorer à proximité!  Nous habitons une région du monde riche de nature où les saisons donnent le ton à une panoplie d’activités pour en profiter.

Ne déprimez pas aux souvenirs de l’été passé ni à l’idée de l’hiver qui suivra… Là, ici et maintenant, notre automne se déploie et il a beaucoup à offrir!  Amusez-vous!

Prendre l’air pour prendre soin de soin…

BIOPIC – Je livre ici un message d’espoir à quiconque déteste courir aujourd’hui… Comme la plupart, j’ai fait de la course à pied du primaire au collégial : je l’avoue candidement, c’était presqu’une torture et le fameux test Cooper, un cauchemar.   Le jour où la course a cessé d’être une « obligation », c’est le plaisir qui s’est pointé le bout du nez…

Les années ont passées jusqu’à ce que ma sœurette me parle d’un événement festif de 5 km pour lequel on s’est préparé et qu’on a couru ensemble « pour le fun ».  Ce fût mon déclencheur et je ne la remercierai jamais assez! Depuis, les kilomètres, les expériences et les paires de souliers se sont succédés… Puis, mon chemin à croisé celui de ma jumelle de course (bin oui… c’est possible) : sur 4 saisons, en sentier ou sur bitume, au même « pace »… même à nos pauses dinés.

Il y a des personnes et des moments clés qui auront tout changé et je vous le souhaite!

La Rédaction
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