Un « hub régional » à Drummondville, un projet toujours sur les rails confirme Via Rail

Un « hub régional » à Drummondville, un projet toujours sur les rails confirme Via Rail
Terrains et gare Via Rail à Drummondville © Crédit photo Eric Beaupré. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Depuis l’annonce de l’acquisition de la Ville de Drummondville des terrains de l’Entreprise Larocque et fils le 19 janvier dernier et comme le suggérait le Vingt55 lors cette annonce, tous les espoirs sont permis afin d’offrir la possibilité d’obtenir un emplacement de choix à Drummondville, entre autres, pour accueillir un futur projet « hub » régional au centre-ville de Drummondville

La CCID souhaite voir le hub s’installer à Drummondville, sortie qui arrive alors qu’Ottawa annonce des investissements fédéraux en transport collectif de l’ordre 15 milliards de dollars.

Pour la directrice générale de la CCID, ce « hub » à Drummondville, c’est un peu notre petit REM à nous qui nous connectera au reste du Québec. Il servira également le besoin de main-d’œuvre de nos entreprises, la croissance de notre campus universitaire et le développement de notre offre touristique. Le « hub » est synonyme de projet structurant et de levier de développement important dans notre ville. « Nous espérons que les élus de la Ville de Drummondville conservent ce terrain en prévision de la réalisation du hub », a déclaré Mme Houle en mentionnant que les impacts majeurs sur notre développement sont nombreux et variés

Contacté par le Vingt55 en lien avec la position de la Ville sur le projet de HUB à Drummondville et des annonces d’investissements fédéraux additionnels de près de 15 milliards, le maire de Drummondville, Alain Carrier, confirme que cette annonce est une bonne nouvelle. ‘’ C’est en effet une belle occasion de poursuivre les discussions sur le projet du Hub à Drummondville, répond le maire, Alain Carrier. Depuis mon arrivée en poste comme maire de Drummondville, j’ai eu l’occasion de discuter du sujet avec la présidente de Via Rail, Mme Cythia Garneau, autant sur les possibilités du projet et endroits stratégiques que de la position de Drummondville dans ce dossier, confirme le maire lors de l’entrevue.

’Le projet doit être vu dans son ensemble, autant sur la faisabilité du projet que son efficacité et projets connexes qui pourraient s’y rattacherprécise le Maire Alain Carrier ‘’ Oui en effet, le terrain de l’Entreprise Larocque et fils et du stationnement de la gare font partie des discussions assurément, confirme le maire dans différents projets et scénarios. Le maire explique du même coup être bien au fait du dossier et projet du ‘’HUB’’ et de l’intérêt suscité et qu’il entend bien sûr le message de la CCID. ‘’Il faut demeurer aussi attentif à la réalité et aux besoins sur le terrain et, aussi des projets mis de l’avant à Trois-Rivières tout comme les différents enjeux liés au TGF qui relie, entre autres, les différents secteurs et villes tout comme la réalité de la proximité des villes comme Saint-Hyacinthe, Montréal et Québec’’ conclut le maire, gardant à l’esprit les différentes avenues et possibilités qu’offrent ces terrains, tout comme celle d’un HUB à Drummondville.

Via Rail – Un intérêt certain pour la région de Drummondville

Contacté par le Vingt55, Philippe Cannon Directeur, affaires publiques de Via Rail confirme avoir pris connaissance du communiqué émis par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Drummondville (CCID).  ‘’ Nous réitérons l’intention de VIA Rail d’aller de l’avant avec le projet de « HUB » régional à Drummondville advenant que le TGF obtienne une réponse favorable précise le Directeur, affaires publiques de Via Rail.

‘’ Suite à une annonce faite en juin 2019, un bureau de projet conjoint (BPC), sous la responsabilité partagée de la Banque de l’infrastructure du Canada et de VIA Rail, a été créé explique-t-il, avec pour mission de procéder à un examen plus approfondi de la proposition par VIA Rail d’un train à grande fréquence dans le corridor Québec-Toronto ajoute Phillippe Cannon,

‘’ Nous saluons l’appui indéfectible de l’ensemble des intervenants ainsi que toutes actions stratégiques qui pourraient faciliter l’avancement de faire de Drummondville une plaque tournante régionale advenant l’obtention du feu vert au TGF ’’ d’ajouter le directeur des affaires publique de Via rail

Terrains et gare Via Rail à Drummondville © Crédit photo Eric Beaupré. Tous droits réservés.

La Chambre de commerce et d’industries de Drummond de son côté souhaite que la Ville de Drummondville considère l’emplacement, terrain et projet ferroviaire.

En effet, depuis l’annonce de l’acquisition de la Ville des terrains de l’entreprise Larocque et fils au centre-ville, la CCID voit l’endroit comme un lieu tout désigné; le projet qui s’inscrit dans la mise en place du train à grande fréquence (TGF) qui sera implanté sur la Rive-Nord du Saint-Laurent.

Depuis 2016, la CCID confirme qu’elle a rencontré et échangé à plusieurs reprises avec les dirigeants de VIA Rail afin de bien positionner Drummondville et la Rive-Sud du Saint-Laurent dans ce qui sera un redéploiement et une amélioration des services de transport de passagers par train. En effet, le 27 janvier dernier, M. Dominic Guévin, président de la CCID, ainsi que sa directrice générale, Mme Alexandra Houle, se sont entretenus avec des responsables de VIA Rail. La CCID a à nouveau reçu la confirmation que le dossier cheminait et que la volonté du géant ferroviaire demeurait.

« Actuellement, il n’y a pas beaucoup de terrains en bordure de la voie ferrée qui peuvent recevoir ce projet de plaque tournante. Celui de Larocque et Fils constitue le meilleur emplacement. Il serait fort souhaitable qu’il soit réservé pour ce projet sinon il pourrait nous échapper et se retrouver dans une autre ville », a affirmé Alexandra Houle, directrice générale de la CCID.

La CCID rappelle que le « hub » dont il est question, que l’on peut également appeler « plaque tournante », est une installation regroupant plusieurs liaisons dont il est le point central.

Avec l’implantation du projet de TGF sur la Rive-Nord du Saint-Laurent, la gare de Montréal subira une congestion importante à laquelle s’ajouteront les activités du REM et celles déjà existantes des trains de banlieue. Pour diminuer cette congestion, toutes les activités de transport de passagers entre Montréal et Québec sur la Rive-Sud du Saint-Laurent seraient déplacées à Drummondville.  Ainsi, tous les départs en direction de Montréal ou de Québec se feront à partir de Drummondville et le retour également.  « On peut même imaginer qu’avec le temps et la demande, que des liaisons pourraient s’ajouter entre Drummondville et Victoriaville, Laurier-Station, Lévis, Saint-Hyacinthe, Saint-Hilaire, Longueuil, etc. C’est ce que l’on appelle du transport collectif Intercités. C’est bon pour l’économie et c’est bon pour l’environnement », a souligné Alexandra Houle. On peut donc prévoir que ce « hub » aura un impact majeur sur le déplacement des personnes, qu’ils soient travailleurs, touristes ou étudiants.

Les discussions se poursuivent avec les différents paliers de gouvernement. Bien que ceux-ci priorisent la gestion de la pandémie, le projet drummondvillois résonne toujours auprès des différentes instances qui, dans un avenir pas si lointain, investiront dans les infrastructures pour redémarrer l’économie du pays. « Ce projet, c’est exactement ce qu’il faut pour accélérer la croissance économique de notre région et il s’inscrit parfaitement dans le cadre du plan de mobilité durable de la ville », a conclu la directrice de la CCID.  

Nouveaux investissements fédéraux en transport collectif – Une annonce bienvenue mais l’enjeu des coûts d’exploitation demeure, selon l’UMQ

De son côté, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) salue les investissements fédéraux additionnels de près de 15 milliards $ sur huit ans annoncés par le premier ministre du Canada, le très honorable Justin Trudeau. Cet argent neuf tombe à point nommé, au moment où plusieurs municipalités au Québec et ailleurs au pays souhaitent mettre en chantier des projets structurants pour relancer l’économie tout en faisant un effort additionnel pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

« Le grand enjeu qui nous attend dans les prochaines années est celui des changements climatiques. Grâce aux fonds additionnels qu’injectera le gouvernement fédéral dans de nouveaux projets de transport collectif, les municipalités bénéficieront d’un coup de pouce additionnel pour participer concrètement à la relance économique dans toutes les régions grâce à des initiatives favorisant la mobilité durable. En fin de compte, c’est l’ensemble de la population actuelle et des générations futures qui en seront gagnantes », a déclaré la présidente de l’UMQ madame Suzanne Roy.

Éric Beaupré
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