Une quinquagénaire en détresse sauvée grâce à …un sifflet

Une quinquagénaire en détresse sauvée grâce à …un sifflet
Une quinquagénaire en détresse sauvée grâce à ...un sifflet @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Une drummondvilloise a passé plus de 11h dehors en bordure de la rivière. Une promenade pour la cueillette de têtes de violons qui a mal tournée a connu une fin heureuse grâce à un sifflet, un bon samaritain et les policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond.

Rencontrée sur place par le Vingt55, la dame âgée dans la cinquantaine explique avoir été déposée vers 13h en début d’après-midi  samedi, pour se promener dans le secteur de la forêt Drummond à l’extrémité du chemin du Golf. «Ma journée a pris une tournure inattendue après avoir manqué un rendez-vous qui devait venir me chercher et me raccompagner chez moi» relate la dame exténuée et heureuse de voir les policiers prendre le relais et la prendre en charge.

Une journée chaude et une nuit qui s’annonçait longue et difficile pour la dame affaiblie par la fatigue.

Il était près de 23h30 quand un citoyen a contacté le 911 pour signaler des cris de détresse et un bruit de sifflet qui venait  de la rivière Saint-François, explique le sergent Stéphane Tremblay, en entrevue au Vingt55. Selon l’appelant initial, les cris provenaient soit de la rivière ou de la forêt. Les secteurs boisés et la noirceur n’ont pas permis de retracer les cris a affirmé l’appelant qui ne souhaitait pas s’aventurer en bordure de la rivière ou dans le secteur boisé au risque de se mettre en danger.

Les policiers ont rapidement convergé vers le secteur, la personne semblait de plus en plus en difficulté.

Selon l’appelant initial, les cris et bruits de sifflet perdaient en intensité, la personne semblait de plus en plus en difficulté.

Un citoyen informé de la situation a participé aux recherches et a tenté de localiser la voix et le sifflet en question. C’est vers 23h50 que la dame, visiblement ébranlée, inquiète et exténuée a été retrouvée grâce à son sifflet.

Je suis ici depuis 1h de l’après-midi, je n’ai pas de cellulaire, je suis perdue et j’ai manqué mon rendez-vous qui devait venir me chercher. M’ont-ils oubliée se demandait la dame, très contente d’avoir eu la bienveillance et bonne habitude  de traîner un sifflet lors de ses sorties en nature.  »J’ai des problèmes de cœur, je n’arrivais plus à marcher aussi facilement qu’avant. J’étais inquiète et apeurée. La nuit et la noirceur ont eu raison de moi et j’espérais être retrouvée. Je craignais de ne pas passer la nuit » a ajouté la dame la voix nouée par la fatigue et les émotions. Les mains et bras visiblement égratignés par ses tentatives de remonter de la berge vers la route ne laissaient aucun doute, la dame avait épuisé ses énergies.

Le sifflet de secours a permis à la dame d’être localisée et conduite en lieux sûrs confirme le Sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec.  »Les agents ont pris en charge la dame et se sont assurés de son état de santé avant d’aller la reconduire en lieux sûrs ».

Un résidant du secteur, venu à la rencontre du Vingt55, a mentionné que la dame a eu de la chance qu’un résidant du secteur entende ses cris de détresse et le son du sifflet. Une nuit dehors à cet âge et avec une santé précaire aurait pu entraîner des conséquences dramatiques selon lui.

La porte-parole de la Sûreté du Québec rappelle qu’il est important, dans un premier temps, d’aviser un proche de notre heure de départ et de retour ainsi que de notre itinéraire.

Contacté par le Vingt55, Micheal Ward, propriétaire de la boutique Sportèque spécialisée en équipements de plein air, camping, chasse et pêche à Drummondville précise qu’il est en effet important d’aviser un proche de notre itinéraire de notre heure de départ et de retour et précise qu’il est aussi important de s’équiper adéquatement lors d’une sortie en nature et d’éviter de le faire seul.  » En tout temps, en plus d’avoir des équipements de plein air adéquat et sécuritaire, de la nourriture et de l’eau, une lampe de poche, sont des équipements de base à avoir. Un cellulaire, peut être utile bien sûr mais peu facilement tomber hors zone ou devenir inutilisable. Une trousse de premiers soins et, un sifflet peuvent, comme le démontre cette mésaventure, faire la différence entre une situation banale qui dégénère et s’aggrave rapidement et une fin heureuse précise Micheal Ward,

Comme ce fut le cas pour cette dame qui était très reconnaissante d’avoir été secourue grâce à la vigilance d’un citoyen qui n’a pas hésité à signaler le 911 pour rapporter les cris et le son du sifflet.  Elle a ajouté être aussi reconnaissante envers le citoyen et les policiers qui sont venus à sa rencontre et à son secours.

https://sporteque.ca/qc/
Éric Beaupré
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