Accompagnement des détenus : un nouveau programme pour prévenir l’itinérance et la récidive déployé dans les établissements de détention

Accompagnement des détenus : un nouveau programme pour prévenir l’itinérance et la récidive déployé dans les établissements de détention
À Drummondville, comme dans plusieurs villes de la province, les services de police sont confrontés à une hausse marquée de la criminalité et de l'itinérance. @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, ainsi que le ministre responsable des Services sociaux, M. Lionel Carmant, annoncent le déploiement du Service d’intégration sociale dans l’ensemble du réseau correctionnel québécois. Ce programme vise à accompagner les personnes incarcérées à leur sortie de prison afin de prévenir l’itinérance et la récidive.

À Drummondville, comme dans plusieurs villes de la province, les services de police sont confrontés à une hausse marquée de la criminalité et de l’itinérance. @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

Les agents d’intégration sociale (AIS) interviennent auprès des personnes en situation d’itinérance ou à risque de délinquance, notamment celles susceptibles d’adopter un mode de vie criminel. Ce service d’accompagnement est offert dès leur entrée en détention et se poursuit après leur libération, en collaboration avec les partenaires communautaires.

À Drummondville, comme dans plusieurs villes de la province, les services de police sont confrontés à une hausse marquée de la criminalité et de l’itinérance.

Drummondville figure en tête d’un palmarès peu enviable : en effet, comme le rappelait Le Vingt55 à la suite de la publication du rapport de Statistique Canada, Drummondville affiche le plus haut taux de criminalité parmi les régions métropolitaines québécoises. C’est également à Drummondville que l’indice de gravité des crimes est le plus élevé.

Comme l’a souligné M. François Bonnardel, « afin de s’assurer que les personnes incarcérées ne récidivent pas à leur sortie de prison et qu’elles se tiennent à l’écart de la criminalité, il est crucial de leur offrir un accompagnement qui les aidera à trouver un logement, à suivre une formation ou à obtenir un emploi. Je suis convaincu que ces nouveaux services contribueront à réduire la criminalité et l’itinérance. »

En complément, M. Lionel Carmant a rappelé que « après avoir développé des ressources d’hébergement dans toutes les régions du Québec, doublé le nombre de lits de refuges et annoncé récemment des services additionnels pour soutenir les personnes itinérantes ayant des problèmes de santé mentale, nous voulons désormais concentrer nos efforts sur des mesures préventives contre l’itinérance. Certains groupes de la population sont en effet plus vulnérables à vivre un épisode d’itinérance, et il est impératif de les accompagner adéquatement. »

Ainsi, le déploiement des AIS dans les établissements correctionnels vise à mieux accompagner ces personnes vulnérables lors de leur réinsertion. « Ce soutien permet non seulement de prévenir l’itinérance, mais aussi de leur fournir les outils nécessaires pour réintégrer activement et positivement la communauté », a conclu M. Carmant.

À Drummondville, comme dans plusieurs villes de la province, les services de police sont confrontés à une hausse marquée de la criminalité et de l’itinérance. @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

Éric Beaupré
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