DRUMMONDVILLE
Simon Picard prend le chemin du pénitencier @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55
Simon Picard était cité à procès au terme de son enquête préliminaire pour des gestes et agressions sexuelles commises à l’endroit d’une personne mineure âgée de moins de 16 ans au moment des faits.
Lors de l’enquête préliminaire, le Vingt55 avait assisté au témoignage livré par la jeune victime alors que celle-ci avait relaté avec aplomb les circonstances de l’agression survenue en décembre 2017. Les enquêteurs au dossier ont également témoignés à cette étape des procédures judiciaires. Soutenue par le CAVAC, la victime et ses proches ont été accompagnés pour cette importante étape judiciaire.
Quatre chefs d’accusation à caractère sexuel
Simon Picard fait ainsi face à quatre chefs d’accusation à caractère sexuel soit principalement, d’avoir invité et engagé un enfant âgé de moins de 16 ans à des contacts sexuels lors d’une agression survenue à Drummondville. La juge avait ordonné un interdit de divulgation quant à l’identité de la présumée victime ainsi que sur le témoignage rendu devant le Tribunal, afin de protéger la jeune victime dans ce dossier
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L’accusé évite un procès et plaide coupable à deux des chefs d’accusations.
Simon Picard s’est présenté au palais de justice de Drummondville en présence de son avocat, Me Renaud Blanchette, afin de plaider coupable aux principaux chefs d’accusation et recevoir sa sentence, soit 42 mois de pénitencier.
Un accusé repentant
Simon Picard reconnaît les faits, a statué son avocat lors des représentations sur sentence, ‘’l’accusé n’a aucun antécédent en semblable matière et démontre une réelle volonté à demeurer un actif pour la société et il reconnait aujourd’hui les gestes reprochés lors de cette agression et aussi les torts pour la victime’’, a fait valoir Me Renaud Blanchette, ‘’Il a, dès sa sortie de détention après son arrestation, entrepris une thérapie en lien avec l’alcool, a ajouté l’avocat.
‘’Ce n’est pas moi, ça n’excuse rien, a ajouté Simon Picard s’adressant avec émotions au tribunal, je reconnais avoir commis les gestes et suis conscient des conséquences graves pour la victime, a-t-il ajouté affirmant souhaiter réparer les torts de cette agression.
Il s’est d’ailleurs engagé devant le tribunal à poursuivre et prendre les moyens et suivre toutes thérapies suggérées lors de sa détention pour traiter aussi ses déviances sexuelles et problématiques, thérapies qui pourraient lui être bénéfiques, a-t-il reconnu afin de demeurer actif pour la société au terme de sa sentence.
Me Magali Bernier, procureure de la Couronne @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55
Une sentence de pénitencier – Suggestion commune de la Couronne et de la Défense
La procureure de la Couronne, Me Magali Bernier et l’avocat de la Défense, Me Renaud Blanchette, ont proposé une sentence de 42 mois de pénitencier, compte tenu des circonstances et de la nature des agressions.
Vous avez fait beaucoup de démarches depuis votre arrestation, a reconnu l’honorable juge Danielle Coté, en entérinant la suggestion commune des procureures et imposant une sentence de 42 mois de pénitencier. Simon Picard devra également fournir des échantillons d’ADN et sera enregistré aux registres des délinquants sexuels à perpétuité.
Simon Picard a aussitôt pris le chemin des cellules sous l’escorte des agents correctionnels et l’étroite surveillance des constables spéciaux du palais de justice de Drummondville.
Simon Picard lors de l’enquête préliminaire le 24 septembre 2018 (Archive) @ Crédit vidéo Eric Beaupré Vingt55