Aide médicale à mourir – un projet de recherche va de l’avant pour mieux comprendre le contexte québécois.

Aide médicale à mourir – un projet de recherche va de l’avant pour mieux comprendre le contexte québécois.
Aide médicale à mourir, un projet de recherche va de l'avant pour mieux comprendre le contexte québécois. @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

La ministre Sonia Bélanger et Nancy Guillemette, députée de Roberval, en collaboration avec le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) et le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS), annoncent l’attribution de fonds pour soutenir le projet de recherche de Marie-Ève Bouthillier. Ce projet a pour but de mieux comprendre l’utilisation de l’aide médicale à mourir (AMM) dans le contexte spécifique du Québec.

Ce projet de recherche déposé dans le cadre de l’appel de propositions intitulé Mieux comprendre l’aide médicale à mourir en contexte québécois s’inscrit dans le programme des Actions concertées du FRQSC et a été sélectionné à l’issue d’un processus d’évaluation rigoureux sous la responsabilité des Fonds. La recherche financée permettra la production de connaissances scientifiques sur les facteurs pouvant expliquer l’augmentation constante du recours à l’AMM ainsi que son acceptabilité sociale au Québec. Il bénéficie d’un financement total de 920 750 $ pour une durée de trois ans.

Mentionnons que le projet Mieux comprendre le recours à l’aide médicale à mourir en contexte québécois est porté par une équipe multidisciplinaire d’experts renommés dans le domaine. Leur approche collaborative et leur expertise diversifiée permettront également une exploration complète et approfondie de la réalité de l’AMM au Québec, ouvrant la voie à une comparaison avec les autres juridictions canadiennes et internationales.

Pour Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé,  « la mise en place de ce projet est un pas de plus vers une meilleure compréhension de cette question sensible et importante qu’est l’AMM au Québec. Nous avons une acceptabilité sociale très élevée. C’est quelque chose que nous devons comprendre pour continuer de mieux servir les Québécoises et les Québécois. Je vais surveiller avec attention les conclusions de la recherche. Je remercie tous les chercheurs et chercheuses qui ont soumis un projet dans le cadre de l’appel de propositions dans le but de répondre à cette volonté de collaborer à l’avancement des connaissances sur ce sujet. »

« Je suis fière de la mise en place de ce projet de recherche qui revêt une grande importance pour l’avancement des connaissances et l’amélioration de la pratique professionnelle en matière de soins de fin de vie au Québec mentionne Nancy Guillemette, députée de Roberval et adjointe gouvernementale de la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, volet soins palliatifs et fin de vie. L’appui financier de notre gouvernement à cette initiative de recherche est à saluer. Elle nous permet de mieux comprendre et surtout de nous adapter aux besoins de la population. C’est une belle expertise que nous développons ici, au Québec. J’ai bien hâte de lire les conclusions. »

« J’offre mes félicitations aux membres de l’équipe récipiendaire de l’octroi. Je salue également tous les autres chercheurs et chercheuses qui ont participé à l’appel de propositions précise Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec. Nous en avons encore beaucoup à apprendre au sujet de l’aide médicale à mourir. La recherche nous permettra assurément de mieux comprendre le recours à ce soin en contexte québécois et d’alimenter notre réflexion sur les questions entourant la fin de vie. »

Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
PROFILE

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon