Airbnb : mesures visant à interdire les sites et les logements illégaux le RCLALQ invite Québec à agir

Airbnb : mesures visant à interdire les sites et les logements illégaux le RCLALQ invite Québec à agir
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Que ce soit à Drummondville comme partout en province le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) salue l’intention exprimée par la ministre du Tourisme Caroline Proulx d’obliger les plateformes d’hébergement touristique comme Airbnb à bannir les hébergements illégaux. Le RCLALQ souligne toutefois qu’il n’y a pas lieu d’attendre pour sévir, puisque l’appareil réglementaire permet déjà au gouvernement de le faire.

Que ce soit à Drummondville ou il y a plus de 495 adrresses ou site Airbnb, et que le Québec compte plus de 13 000 logements Airbnb illégaux au Québec selon La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) salue l’intention exprimée par la ministre du Tourisme Caroline Proulx d’obliger les plateformes d’hébergement touristique comme Airbnb à bannir les hébergements illégaux. Le RCLALQ souligne toutefois qu’il n’y a pas lieu d’attendre pour sévir, puisque l’appareil réglementaire permet déjà au gouvernement de le faire.

« Il est encourageant d’entendre la ministre dire qu’elle souhaite responsabiliser les plateformes comme Airbnb, mais nous ne comprenons pas pourquoi ce travail n’est pas déjà en cours, avec l’appareil législatif et réglementaire existant. Nous aurions peut-être évité une tragédie si la volonté politique de procéder avait été au rendez-vous », remarque le co-porte-parole du RCLALQ, Cédric Dussault.

En mai 2022, dans un mémoire adressé au Ministère du Tourisme dans le cadre des consultations ayant mené à l’adoption de la réglementation actuelle, le RCLALQ avait insisté sur la nécessité de responsabiliser directement les plateformes qui diffusent des annonces illégales sans subir de conséquences. Le gouvernement a manqué d’écoute et nous savons aujourd’hui qu’une très grande majorité des annonces publiées sur ces plateformes ne respectent pas les lois et règlements du Québec et des municipalités.

« Le RCLALQ a multiplié les avertissements concernant Airbnb et il est temps d’écouter nos propositions. Sachant qu’il est possible de responsabiliser dès maintenant les plateformes d’hébergement touristique, comme il est le cas dans bien d’autres endroits au Canada et dans le monde, nous demandons au gouvernement du Québec d’agir immédiatement pour éviter d’autres tragédies et, à l’avenir, d’inclure le RCLALQ et ses membres, qui ont une grande expérience terrain, dans les discussions pour améliorer la réglementation existante », insiste Cédric Dussault.

Éric Beaupré
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