Allégations et accusations d’inconduite sexuelle – Le Cégep de Drummondville réagit rapidement

Allégations et accusations d’inconduite sexuelle – Le Cégep de Drummondville réagit rapidement
Cégep de Drummondville © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Allégations d’agression sexuelle, plaintes non résolues; des étudiant(es) du Cegep de Drummondville dénoncent des gestes et allégations à caractère sexuel sur les réseaux sociaux en lien avec des gestes qui auraient été commis par du personnel enseignant et d’autres élèves. Le Cégep réagit rapidement à la suite de dénonciations et allégations.

Écoutez l’entrevue téléphonique accordée par Julie Dubois, Coordonnatrice des communications du Cégep de Drummondville au Vingt55

À la suite de la nouvelle vague de dénonciations de harcèlement et d’agressions qui déferle sur les réseaux sociaux et dans la foulée des dénonciations faites sur Instagram par la chanteuse Safia Nolin contre Maripier Morin, le Cégep de Drummondvile a, dans une publication sur les réseaux sociaux, réitéré ouvertement qu’ils invitaient les étudiants à dénoncer tout geste ou harcèlement à caractère sexuel.

Une série d’allégations et de dénonciations ont suivi la publication sur les réseaux sociaux

Le Service des communications du Cégep de Drummondville a rapidement retourné l’appel et répondu aux question et interrogations soulevées par le Vingt55 en lien avec les allégations et dénonciations faites par des étudiants ou ex-étudiants sur les réseaux sociaux en lien avec la publication du Service des communications du Cegep.

‘’ Nous prenons au sérieux tous gestes, agressions ou inconduites sexuelles autant pour les élèves qu’envers notre personnel’’, explique Mme Julie Dubois, gestionnaire des communications du Cégep de Drummondville.

Le Cégep répond et s’inquiète de la situation

‘’ En effet, nous avons été surpris de voir autant d’allégations et accusations sortir sur les réseaux sociaux, nous prenons très au sérieux chaque plainte, fait valoir Mme Dubois. Les étudiants et étudiantes comme le personnel sont informés régulièrement des politiques de dénonciation et ils peuvent le faire en toute confidentialité et nous allons accompagner chacun des étudiants’’, assure Mme Dubois.

Une seule plainte traitée par le Cégep

Questionnée sur le nombre de plaintes reçues au Cégep par le Vingt55, Mme Dubois répond.

‘’Nous avons cherché parmi les plaintes officielles, a confirmé par Mme Dubois, et nous avons agi dans un dossier qui nous a été soumis officiellement.

‘’ Pour qu’il y ait dossier, il doit y avoir plainte, rappelle Mme Dubois. Ici nos portes sont toujours ouvertes, prêtes à accueillir quiconque se sent lésé ou victime d’intimidation ou de gestes à caractère sexuel ou geste inapproprié, réitère madame Dubois.

Les réseaux sociaux – une tribune populaire où les accusations sont faciles mais les suivis difficiles

Il est difficile de réagir adéquatement une fois que les allégations sont lancées sur les réseaux sociaux, explique Mme Dubois, qui n’a toutefois pas hésité à répondre aux questions du Vingt55.

Écoutez l’entrevue téléphonique du Vingt55 avec la Sergente Ingrid Asselin de la Sûreté du Québec.

La Sergente Ingrid Asselin de la Sûreté du Québec informée de la situation explique

Sans commenter la situation particulière du Cégep,  »il demeure important de dénoncer toute agression ou geste à caractère sexuel, » fait valoir la Sgte Ingrid Asselin, relationniste de la Sûreté du Québec. 

Le danger de le faire sur les réseaux sociaux réside essentiellement dans le peu de soutien que recevra une victime, et aussi dans le risque de voir des gens pointer du doigt et soulever des doutes ou encore partir des rumeurs puisque bien souvent, les allégations ou dénonciations sur les réseaux sociaux sont vagues, peu précises et laissent place à l’interprétation.

‘’ Si personne ne porte plainte officiellement, les allégations demeurent des ‘’Ouï-dire, des allégations, voire des propos diffamatoires ’’, voilà pourquoi il est important de choisir le bon canal et les bons moyens pour dénoncer. Il ne faut jamais hésiter à dénoncer tout type d’agression, rappelle également la Sgte Asselin.

Tout comme la direction du Cégep de Drummondville, la Sûreté du Québec invite autant les élèves à éviter de dénoncer sur les réseaux sociaux avec la conséquence que cela implique autant pour eux que pour les agresseurs présumés que les victimes. Le système judicaire est là pour ça et les victimes sont entourées par le CAVAC et sont bien encadrées tout au long de leurs démarches dès la dénonciation jusqu’à un éventuel procès où les agresseurs seront traduits devant les tribunaux.

Le Cégep de Drummondvile a, dans une publication sur les réseaux sociaux, réitéré ouvertement qu’ils invitaient les étudiants à dénoncer tout geste ou harcèlement à caractère sexuel.

En cas de besoin, le Cégep invite les membres de la communauté collégiale à se référer au Guichet unique. Les victimes qui ont besoin de support peuvent aussi contacter le Cégep aux mêmes coordonnées.

Pour les étudiants et étudiantes : daec@cegepdrummond.ca
Pour les membres du personnel : rh@cegepdrummond.ca

Pour la Sûreté du Québec, contacter directement le 911, les policiers de la MRC de Drummond ou autorités de votre région.

Éric Beaupré
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