Autobus Voltigeurs : Le syndicat et les employés en grève dénoncent la situation et poursuivent les moyens de pression à Drummondville

Autobus Voltigeurs : Le syndicat et les employés en grève dénoncent la situation et poursuivent les moyens de pression à Drummondville
Réunis devant l'entreprise située sur le boulevard Lemire à Drummondville, les représentants syndicaux et les employés dénoncent la situation et poursuivent les moyens de pression @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Avec un mandat de grève obtenu de manière majoritaire, les employés d’Autobus Voltigeurs Inc de Drummondville ont débuté leurs moyens de pression et jour de grève. Les employés et les syndicats se sont réunis à Drummondville pour rappeler à l’employeur que les négociations doivent se dérouler à la table des négociations. Les tentatives et rencontres infructueuses selon le syndicat visant à parvenir à des ententes négociées n’ont abouti à rien, selon le syndicat, qui, après 12 tentatives et rencontres, doivent maintenent intensifier les moyens de pression,

(Vidéo) Réunis devant l’entreprise située sur le boulevard Lemire à Drummondville, les représentants syndicaux dénoncent la situation @ Entrevue vidéo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés

Réunis devant l’entreprise située sur le boulevard Lemire à Drummondville, les représentants syndicaux Pascal Bastarache, Président du Conseil central du Cœur du Québec, CSN, et Jean-Guy Picard, Président du syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs et les employés dénoncent la lenteur des négociations.

Réunis en assemblée générale le 29 janvier au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN ont adopté par voie de scrutin secret à 96 % un mandat de grève de sept jours à déclencher au moment jugé opportun cette semaine. Deux jours de grève ont été utilisés afin de faire avancer les négociations. « Les membres veulent que leur travail soit reconnu et demandent d’être rémunérés selon la nouvelle réalité du secteur du transport scolaire.

Même si nous n’avons pas les contrats qu’il a signés avec le centre de services scolaire (CSS), nous savons que notre employeur a la capacité de bonifier nos conditions de travail, ce que nie l’employeur ‘’Les demandes syndicales vont bien au-delà des capacités financières de l’entreprise en raison des ententes contractuelles en vigueur avec le Centre de services scolaire des Chênes affirme Mylène Forget de chez Autobus Voltigeurs inc.

Cependant, après plus de 12 séances de négociation, les Autobus Voltigeurs inc., propriété du Groupe Sogesco ayant son siège social à Drummondville, refusent toujours d’octroyer un salaire décent à ses travailleuses et travailleurs, faisant de ceux-ci les moins bien payés à l’échelle provinciale affirment pour sa part Jean-Guy Picard, président du syndicat en entrevue au Vingt55

Nous souhaitons un règlement et nous travaillons entièrement en ce sens. La balle est maintenant dans le camp de l’employeur », précise le président du syndicat. « Le salaire que verse actuellement Autobus Voltigeurs, propriété du groupe Sogesco, se retrouve parmi les plus bas du secteur du transport scolaire. Sa dernière offre équivaut à 15 % d’augmentation pour certains, mais se traduit par une baisse de salaire pour d’autres. Or, l’employeur a touché plus de 20 % d’augmentation de leurs contrats avec le CSS depuis 2021-2022 et ses salariés sont actuellement parmi les moins bien payés au Québec.

Alors que le salaire moyen hebdomadaire de 2022 avant la bonification du financement était de 625 $, les chauffeuses et les chauffeurs sont actuellement à 442 $ », ajoute Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN en entrevue au Vingt55  « Nous rappelons qu’en février 2023, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu sur la place publique afin d’appuyer les revendications du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN en soulignant que les chauffeuses et chauffeurs doivent avoir leur juste part », précise le président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN, qui espère que les deux jours de grève serviront à faire revenir l’employeur à la table des négociations. « Il est clair que si l’employeur veut régler la négociation rapidement, il sait très bien ce qu’il doit faire », réaffirme Pascal Bastarache, invitant l’employeur à reprendre efficacement les négociations afin de permettre un retour à la normale, autant pour les élèves, les parents que les employés.

Actuellement, 5 jours de grève supplémentaires sont toujours disponibles pour les conducteurs, qui pourraient à tout moment ajouter des journées de grève afin de continuer à mettre la pression sur l’employeur.

C’est notre seul recours actuellement pour parvenir à des négociations. Nous ne voulons pas impliquer les familles et les élèves dans nos négociations, mais face à des moyens limités, nous n’avons d’autre option pour le moment », conclut Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN, en fin d’entrevue au Vingt55.

Éric Beaupré
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