Beau succès pour le concert « Piano romantique » d’Anne-Marie Dubois

In Culture
17 février 2024
Éric Beaupré

DRUMMONDVILLE

Le concert « Piano romantique », donné par la pianiste drummondvilloise a été très appréciée, samedi le 3 février dernier, à la Cathédrale de Trois-Rivières. Mêlant des romantiques européens et québécois, d’hier et d’aujourd’hui, la pianiste a à la fois ému, impressionné, fait rêver les gens présents. Le concert était au bénéfice des familles défavorisées et démunies de la région.

Le concert a eu un tel succès, qu’immédiatement l’organisateur principal du concert, Pierre Savard, Fidèle Navigateur, Président des Chevaliers de Colomb de l’Assemblée Luc Désilets 1674 du Cap-de-la-Madeleine, Trois-Rivières lui a confirmé que, vu l’appréciation générale, il songe à lui organiser un autre concert éventuellement dès la fin de cette année. Il souhaite discuter de la formule au cours des prochains mois.

La propriétaire du piano Steinway sur lequel elle a joué, Éliane Landry Proteau, a montré, pour sa part, un bel enthousiasme. Elle s’occupe de Radio Ville-Marie Mauricie et Centre-du-Québec et a des liens avec l’Évêché de Trois-Rivières.

Le compositeur Alain Payette, était présent au concert, présentant lui-même les deux compositions choisies pour clore le concert par Anne-Marie Dubois. On y a appris que la Deuxième Pièce tendre, qu’elle allait interpréter, de même que les deux autres Pièces tendres, qu’elle donnera à Québec le 7 avril prochain, lui ont été dédiées.

Le concert était chapeauté par les Chevaliers de Colomb de Trois-Rivières, au bénéfice des familles défavorisées et démunies de la région.

Profitons de l’occasion pour aller entendre une nouvelle vidéo de la pianiste, avec un enregistrement réalisé à la salle Marie-Stéphane de l’École de Musique Vincent-d’Indy, en concert, en 1992.

C’est une pièce musicale d’une grande douceur et légèreté, avec mille chatoiements de couleurs. Il s’agit en fait de son interprétation de l’Étude dite « éolienne », opus 25 no 1 en la bémol, de Chopin, toute remplie d’élans d’amour ! Enregistrée en concert le 7 juin 1992, la pianiste internationale drummondvilloise revenait de quelques années à s’occuper de sa jeune famille et faire du bénévolat musical pour l’église Saint-Louis-de-Terrebonne : assistante de chorale, organiste, animatrice de chant.

Les peintures de la vidéo illustrent très bien le mouvement incessant dans l’Étude « éolienne » de Chopin. Ce sont des chevaux en mouvement, souvent dans l’eau, surtout aux moments plus intenses. Des moutons en marche dans le ciel complètent le côté céleste de cette pièce aux douceurs énergisantes

(Vidéo) Des moutons en marche dans le ciel complètent le côté céleste de cette pièce aux douceurs énergisantes