Bisous, câlins – Le consentement, c’est aussi bon pour les enfants !

Bisous, câlins – Le consentement, c’est aussi bon pour les enfants !
Bisous, câlins, le consentement, c’est aussi bon pour les enfants !

DRUMMONDVILLE

La neige commence à peine à poindre à l’horizon. Malgré les temps difficiles rattachés aux cirses climatiques et économiques de notre temps, la plupart des gens arrivent à faire leurs préparatifs pour le Temps des Fêtes.

Jocelyne Desjardins, intervenante / CALACS La Passerelle

Vous souvenez-vous d’une époque, pas si lointaine, où on devait être toujours aimables et disponibles quand des proches de nos parents, oncles, tantes, grands-parents, amis, … voulaient nous saluer par des câlins (plus ou moins prolongés), des baisers, sur la bouche ou sur la joue, plus ou moins consentis…

Dans mes souvenirs, il n’était même pas question de se poser la question: nous devions nous avancer vers la personne et faire comme si nous étions automatiquement heureux/heureuses de tout ce plus ou moins joyeux échanges de microbes et de virus enrobés de salive… Beurk!

Et le respect de la personne « embrassée » dans tout ça? On n’en parlait même pas. Pire, on n’y pensait même ! La réponse par défaut était un OUI. Ça vous rappelle quelque chose?  Que ce soit lors de l’arrivée de la Nouvelle Année, de l’anniversaire de naissance de votre nièce ou les funérailles de grand-maman, le baiser, reçu ou donné, est toujours une question de consentement. Autrement, comment pouvons-nous enseigner à nos enfants, petits-enfants ou arrière-petits-enfants que leur corps leur appartient et qu’ils/elles ont le droit de refuser de toucher ou d’être touchés?  Comment voulons-nous qu’ils/elles prennent pour habitude de demander et de respecter le consentement ou le refus de l’autre de donner ou de recevoir un signe d’amitié ou de tendresse?  D’ailleurs, les sentiments tendres et généreux peuvent trouver de multiples façons de se manifester autrement que par ce qu’on connaît déjà. Cette année, il pourrait être amusant de créer d’autres manières de se dire qu’on s’aime ou encore, de simplement demander à la personne en face de soi « Est-ce que je peux t’embrasser? » et de la saluer en touchant son proche cœur…

Cette année, nous vous suggérons de transmettre vos vœux dans le respect et la créativité. C’est à cette seule condition qu’ensemble, nous parviendrons à faire advenir une véritable culture du consentement.  Et c’est notre vœu le plus cher pour l’année qui vient.

Très heureux temps des Fêtes.

Jocelyne Desjardins

Intervenante / CALACS La Passerelle

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