Aujourd’hui est une belle journée pour nous, les papas. En célébrant la fête des Pères, en recevant des souhaits de bonne fête des Pères de la part de notre entourage et de nos enfants, même s’ils ne parlent pas encore, cela met l’accent sur l’un des plus beaux rôles que la vie puisse nous donner.

Personnellement, c’est un sentiment de fierté qui m’habite aujourd’hui. J’ai la chance, quotidiennement, de passer des moments magiques avec William, mon fils âgé de 14 mois, et de faire de belles activités avec lui : jouer, chanter, danser, aller au parc pour glisser et se balancer, mais aussi, parmi les plus importantes, suivre des cours de natation, moment privilégié père-fils, lire des albums destinés à un jeune public pour faire de beaux voyages et apprendre « la vie », comme j’ai toujours décrit la littérature. Un legs essentiel pour mon enfant.

Je suis un privilégié de la vie : j’ai un enfant en excellente santé, un 99^e percentile qui se maintient depuis sa naissance, qui mange de tout (comme son papa), qui est curieux, intelligent, gentil avec les autres, qui aime nos animaux, notre chien, Maya, vedette de mes livres jeunesse, nos chats, Léo et Dixie Lee, et nos furets, Miro et Rio, et qui est intéressé, oui, j’ose l’anglicisme pour ce texte, à découvrir le monde qui l’entoure. Cet enfant est à l’image de son papa autant que de sa maman. Mon constat est que l’évolution de notre enfant nous permet de récolter ce que l’on sème en lui.

Peu importe les caractéristiques de l’enfant, chacun mérite de recevoir tout l’amour du monde et les soins qui viennent avec.

Célébrer le changement

Depuis quelques décennies, nous constatons un changement important quant à l’implication des pères dans la cellule familiale. Étant autrefois les pourvoyeurs qui s’absentaient longuement pour travailler jusqu’à six jours par semaine selon les époques, l’éducation des enfants et l’entretien de la maisonnée relevaient de la maman, qui restait à la maison, usant parfois de l’argument : « Quand ton père va savoir ça… » pour calmer le jeu au besoin.

Or, ce partage des tâches si drastique n’existe plus comme tel, aujourd’hui. Du moins, les ménages vivant selon un tel schéma familial représentent sans doute l’exception, car je constate, chaque jour, que les papas sont impliqués, qu’ils passent du temps de qualité avec leurs enfants et leur conjointe ou leur conjoint et SAVENT quoi faire. En effet, ce n’est pas tout D’ÊTRE PRÉSENTS, encore faut-il savoir prendre les choses en main pour contribuer au développement des enfants sur tous les plans, ce que les pères de notre société moderne sont, à mon avis, davantage outillés pour faire. Un secret pas du tout de polichinelle : Internet est là pour nous conseiller au besoin. Outre cela, les papas se permettent maintenant de parler de leur réalité de papa et de mari entre eux, avec leur entourage, pour glaner dans les expériences des autres des conseils pouvant les amener à faire mieux ou partager leurs connaissances pour aider les autres papas.

Il y a eu une véritable révolution, au Québec, surtout, de la place du père à la maison. Par contre, beaucoup de travail reste à faire pour valoriser ce rôle et cette implication. C’est un constat que j’ai été forcé de faire dans une multitude de situations depuis la naissance de William et il est essentiel de continuer à valoriser les pères et leurs actions comme nous l’avons toujours fait pour les mamans.

En ce magnifique dimanche ensoleillé de juin, célébrons-nous, célébrons cet amour qui nous unit à la plus merveilleuse création qu’il nous est donné de faire dans la vie : un enfant.

Je me permets aujourd’hui de vous partager ces pensées qui m’habitent pour célébrer la fête des Pères, vous inciter à faire le bilan et à donner tout votre amour à ces papas qui font partie de votre entourage. Je me considère privilégié de pouvoir, chaque jour, ajouter une pierre aux fondations de notre famille, de vivre des moments de qualité, de construire ces relations uniques remplies d’amour et de partage.

À ma femme que j’aime, Audrey-Anne, merci de me permettre d’être le papa que je suis. À William, mon petit Willou BBQ, merci d’être l’enfant merveilleux que tu es. Dès la première fois que je t’ai pris dans mes bras, j’ai compris l’essentiel de mon rôle, qui consistait à te donner de l’amour, à prendre soin de toi et à te montrer que la vie peut être merveilleuse et remplie de possibilités infinies.

Tu seras un merveilleux grand frère pour notre Emma-Jade adorée, qui fera son arrivée dans la maison en octobre prochain.

C’est pour vous, ma merveilleuse famille, que je célèbre aujourd’hui la fête des Pères. Pour être ce papa à la hauteur de vos attentes, ce guide, ce phare, cette lumière sur un chemin de vie parfois plus sombre ou rempli de questionnements, pour vous montrer la résilience, le courage, la bonté, la bienveillance et l’amour, mais aussi tant d’autres choses que nous découvrirons ensemble, main dans la main.

Je vous aime!

Écrit par Jean-Sébastien Bourré, journaliste et papa avant tout …bonne fête des Pères !