Capacités affaiblies : les policiers de la SQ de la MRC de Drummond intensifient les barrages à Drummondville

Capacités affaiblies : les policiers de la SQ de la MRC de Drummond intensifient les barrages à Drummondville
Le Vingt55 a pu assister à quelques opérations, interceptions et barrages policiers à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Les policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond ont intensifié leurs interventions et leurs barrages routiers dans le but de cibler et intercepter les conducteurs dont les capacités de conduite sont affaiblies par l’alcool ou la drogue.

Le Vingt55 a pu assister à quelques opérations, interceptions et barrages policiers à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Le Vingt55 a pu assister encore cette année à quelques opérations, interceptions et barrages policiers à Drummondville intervention qui a but de cibler et intercepter les conducteurs dont les capacités de conduite sont affaiblies par l’alcool ou la drogue.

En effet, comme l’a rapporté Vingt55, qui a participé à des opérations et à des barrages routiers, les policiers multiplient les barrages routiers et les interventions à divers endroits à Drummondville.

Contrairement à la croyance populaire, de nombreux automobilistes ont été surpris de voir les policiers de la MRC mener des opérations et des barrages à toute heure du jour et de la soirée. «J’ai été surprise d’être interceptée à 18h», a expliqué une conductrice interceptée sur le boulevard St-Joseph. «Je croyais que c’était seulement à la fermeture des bars», a-t-elle ajouté,

Les occasions de consommer commencent pour beaucoup lors des «5 à 7», voire même avant de sortir, explique l’un des policiers rencontrés aux abords d’un des barrages policiers. L’objectif n’est pas d’empêcher les gens de faire la fête, mais de les sensibiliser au risque de conduire en état d’ébriété, comme l’a rappelé un policier rencontré lors d’un des barrages.

À Drummondville, les policiers sont très actifs. Un conducteur rencontré lors d’une interception a soufflé dans l’appareil de détection approuvé (ADA) et s’est dit inquiet. Tout à coup, avec seulement un verre et un shooter, en plus d’être un peu fatigué après une journée de travail, j’étais moins sûr de moi. J’ai réussi le test, mais j’ai eu chaud.

On se rend compte tout à coup qu’on a beaucoup à perdre quand le policier arrive a ‘notre auteur et qu’on réalise que nous sommes dans un barrage, et il n’y a aucun moyen d’y échapper. C’est une réflexion et un coup de chance que je prends comme un message : boire ou conduire sera mon choix, suggère le conducteur de 28 ans.

Un autre conducteur a eu moins de chance et été arrêté avec les facultés affaiblies peu après 18h30. Le conducteur a vu son véhicule être saisi, remorqué, et il devra faire face à des accusations qui pourraient avoir de lourdes conséquences, y compris un casier judiciaire.

Une première condamnation pour conduite en état d’ivresse entraîne des conséquences significatives, notamment des frais judiciaires qui s’élèvent généralement à près de 7 000 $ pour l’ensemble des frais liés au procès judiciaire, pour un conducteur fautif dès la première offense et année et aura des répercussions financières sur plusieurs années, en plus du casier judiciaire, même pour une première infraction et condamnation.

La Sûreté du Québec rappelle que ses opérations ont également pour objectif d’informer les conducteurs et les citoyens des risques liés à la conduite en état d’ébriété, ainsi que de veiller à ce que nos rues soient sécuritaires pour les autres automobilistes pendant cette période de festivités et de rendez-vous familiaux.

La campagne ayant pour thème «Lorsqu’on boit, on ne conduit pas» vise à sensibiliser les conducteurs au fait qu’il est risqué de prendre le volant après avoir consommé de l’alcool, même en petite quantité. Il est toujours préférable de prévoir une solution de rechange pour un retour sécuritaire, telle que le recours à un conducteur désigné, un taxi, les transports en commun, un service de raccompagnement, ou l’hospitalité d’un proche, comme l’a souligné le porte-parole de la Sûreté du Québec, Louis-Philippe Ruel, lors d’une entrevue avec Vingt55.

Les policiers de la Sûreté du Québec toujours en moyen de pression

Les citoyens ont pu remarquer lors des barrages et interception la tenue inhabituelle des policiers de la Sûreté du Québec (SQ), qui arborent actuellement des pantalons de camouflage. Ce choix vestimentaire est un moyen de pression visant à accélérer les négociations de leur convention collective. Les emblématiques pantalons de camouflage, ainsi que des jeans, sont portés pour exprimer leur mécontentement face à l’impasse des négociations.

Des statistiques importantes révèlent des répercussions tout aussi significatives.

Rappelons que l’alcool ou la drogue demeurent l’une des principales causes de décès dans les collisions routières au Québec. Entre 2017 et 2021, en moyenne, l’alcool était en cause dans 25 % des collisions mortelles et dans 15 % des collisions avec blessés graves.

Le Vingt55 a pu assister à quelques opérations, interceptions et barrages policiers à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Éric Beaupré
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