Mme Christine Labelle, directrice générale de la MRC de Drummond et Mme Stéphanie Lacoste, mairesse et préfète de la MRC de Drummond @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

« Des plaintes et une mise en demeure ont été déposées autant à l’endroit de la mairesse et préfète de Drummondville, Mme Stéphanie Lacoste, que de la directrice générale de la MRC, Mme Christine Labelle », affirme Raphaëlle Laplante-Houle, vice-présidente du syndicat de la MRC de Drummond.

‘’ Depuis la syndicalisation des salariés de la MRC et l’arrivée en poste de la nouvelle directrice générale, madame Christine Labelle, le climat de travail s’est dégradé au point de forcer des employés à porter plainte en ayant recours aux voies officielles. Certaines plaintes sont déposées et d’autres sont en processus de l’être. Les témoignages de plusieurs employés sont accablants. Menaces et accusations mensongères, humiliation, rabaissement, ingérence et démonstration de force de la part de madame Christine Labelle, suscitant un sentiment d’impuissance et d’injustice chez les employés ont été relatés ’’ affirme Raphaëlle Laplante-Houle, vice-présidente du syndicat de la MRC de Drummond.

Selon les informations obtenues par le Vingt55, les accusations continuent de s’accumuler. Les employés se sont également fait reprocher d’avoir parlé aux médias, alors que les employés souhaitent dénoncer la situation qui s’aggrave à la MRC.

« Les plaintes se traduisent par du harcèlement, de l’intimidation, le tout sur un climat tendu et lourd. Il y a eu des arrêts de travail et des départs volontaires en raison du climat toxique », confirme l’employée de la MRC de Drummond, en entrevue au Vingt55.

« La situation et le harcèlement continuent. La mairesse Stéphanie Lacoste, qui avait précisé qu’aucun harcèlement ne serait toléré, poursuit », explique l’employée en entrevue au Vingt55. « C’est tout le contraire », affirme Raphaëlle Laplante-Houle, « au point ou même des plaintes ont été adressées directement à la mairesse, tout comme pour des agissements reprochés à la [directrice générale] de la MRC de Drummond, Mme Labelle », de préciser l’employée, qui dit craindre également pour la santé et l’équilibre psychologique des employés.

La situation semble se généraliser et ne pas vouloir s’améliorer depuis le départ forcé de l’ex-directeur général de la MRC de Drummond, M. Gabriel Rioux, et l’arrivée en poste de Mme Labelle.

De plus, une mise en demeure déposée par un employé fait même état de plusieurs faits allégués troublants de la part de madame Labelle : propos intimidants et menaçants, dégout, ton condescendant et infantilisant, mise à l’écart et isolement d’employés, et absence de suivis sur des dossiers importants. Notre syndicat demande de restaurer dans les meilleurs délais, un climat de travail sain et exempt de toute forme d’incivilité et de dénigrement de la part de la direction générale. Le regroupement de nouveaux syndiqués souhaitait fermement débuter la nouvelle vie syndicale dans un climat sain. Il n’en est toutefois pas ainsi. Le syndicat a la ferme intention de continuer à défendre les intérêts et les droits de ses membres contre ce climat de travail qui se détériore et entend prendre les mesures nécessaires pour y parvenir d’ajouter la vice-présidente du syndicat de la MRC de Drummond.

Selon des informations obtenues par le Vingt55, « Même les conditions d’embauche et salariales de la nouvelle DG sont très inéquitables », confirme un employé de la MRC qui trouve injustifiable cette situation.

Selon les informations obtenues par le Vingt55, pour Mme Labelle, il est question de pas moins de huit semaines de vacances dès son arrivée en poste, d’une période de probation très courte, d’avantages hôteliers et salariaux, ainsi que de nombreux autres avantages qui lui ont été accordés, des avantages spécifiques créé pour cette nouvelle cadre qui soulève beaucoup de questions au sein des employés et des membres de la direction en place a confirmée Mme Laplante-Houle.

« Nous subissons de l’intimidation et du harcèlement, ça se fait de façon insidieuse et ça semble être une culture qui s’installe, tout comme le climat malsain », d’ajouter l’employé, qui souhaite voir des mesures être prises dans l’immédiateté pour le bien-être des employés.

« Nous avons les nerfs et la santé psychologique, pour bon nombre d’entre nous, à vif. C’est inacceptable, en 2022, de subir de la pression et de travailler dans un climat de travail aussi malsain », dénonce Mme Laplante-Houle.

« Des menaces, de l’intimidation, c’est ce que vivent plusieurs. Le climat est lourd et perdure, rien ne semble vouloir s’améliorer. La pression continue, les menaces aussi et c’est aussi ce que nous voulons dénoncer », renchérit Mme Laplante-Houle.

Contactée par le Vingt55, la Ville de Drummondville a précisé ne pas avoir de commentaire à émettre pour le moment, dirigeant les journalistes et les représentants des médias vers le communiqué émis par la MRC de Drummond tient à communiquer publiquement ce qui suit.

 » Le climat de travail est une préoccupation pour toute organisation. À titre d’employeur, la MRC de Drummond souhaite un environnement de travail harmonieux, et toute situation crédible visant à dénoncer le harcèlement et la violence, sous toutes ses formes, est analysée avec rigueur. »

 » La MRC de Drummond ne commentera pas davantage la situation sur la place publique. À l’heure actuelle, les énergies sont tournées vers la négociation d’un premier contrat de travail, et la MRC espère que son partenaire syndical en fasse tout autant. C’est la priorité. Par respect pour le processus en cours, aucun autre commentaire ne sera formulé à ce stade-ci ».