DRUMMONDVILLE
Plusieurs organismes communautaires impliqués dans la distribution de denrées alimentaires ont récemment exprimé leurs difficultés croissantes. Bien qu’ils aient les ressources humaines et matérielles nécessaires pour répondre à la demande en forte hausse, ils souffrent d’un sous-financement chronique. Dans ce contexte, la députée libérale de Notre-Dame-de-Grâce critique les choix budgétaires du gouvernement caquiste, qualifiant le plan de lutte contre la pauvreté récemment présenté de « piètre » et soulignant les nombreuses critiques virulentes qu’il a suscitées.
Mme McGraw rappelle que, l’automne dernier, les élus de la CAQ avaient refusé la demande de mandat d’initiative de son collègue de Jacques-Cartier, Gregory Kelley, qui réclamait déjà une commission parlementaire sur la pauvreté. Aujourd’hui, elle réitère cette demande, soulignant son caractère plus urgent que jamais.
« Des besoins partout dans la province, et Drummondville ne fait pas exception, » rappelle la directrice générale du comptoir alimentaire, Véronique Sawyer.
« Les organismes d’aide alimentaire sont les vaches maigres du milieu communautaire, et ce, depuis des dizaines d’années, alors que se nourrir est un besoin essentiel, » ajoute Véronique Sawyer, directrice générale du Comptoir alimentaire Drummond, en entrevue au Vingt55. « Nous avons un besoin urgent de voir notre financement à la mission rehaussé. Des fonds récurrents sont nécessaires pour maintenir la qualité et la quantité de nos services, » rappelle Mme Sawyer.
« La hausse fulgurante du coût du panier d’épicerie, des logements et des biens de première nécessité place des milliers de familles en situation d’insécurité alimentaire. Il y a bien trop de nouveaux visages de la pauvreté. C’est inacceptable. Le gouvernement doit mettre en place des mesures structurantes pour soutenir les organismes communautaires qui viennent en aide aux familles. Mais au lieu de sortir les gens de la pauvreté, la CAQ a produit un non-plan que les experts et parties prenantes dénoncent comme étant le pire plan pour lutter contre la pauvreté dans l’histoire du Québec », déclare Mme McGraw.