Disparitions, homicides, doubles meurtres : 2024 pourrait permettre de résoudre l’un des 13 dossiers non résolus à Drummondville et dans le Centre-du-Québec

Disparitions, homicides, doubles meurtres : 2024 pourrait permettre de résoudre l’un des 13 dossiers non résolus à Drummondville et dans le Centre-du-Québec
Le Vingt55 a recensé 13 dossiers toujours en cours parmi les cas de disparitions ou non résolus, la Sûreté du Québec (SQ) croit que quelqu'un, quelque part, pourrait aider à élucider l'un de ces dossiers © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Chaque dossier d’enquête de meurtre ou de meurtre présumé reste actif jusqu’à sa résolution. À Drummondville et dans le Centre-du-Québec, le Vingt55 a recensé 13 dossiers toujours en cours en 2024 parmi les cas d’homicides et disparitions non résolus. 

Le Vingt55 a recensé 13 dossiers d’enquête de la Sûreté du Québec (SQ) entre avril 2011 et mars 1975, des dossiers de disparition, homicide, de meurtre, double meurtre, des dossiers toujours actifs parmi les cas de disparitions et dossiers qui n’ont toujours pas été résolu en 2024.

Même après des décennies, la moindre information du public peut permettre aux enquêteurs d’obtenir de nouvelles pistes, voire de mener à une arrestation et à la conclusion d’un dossier. La Sûreté du Québec croit que quelqu’un, quelque part, pourrait aider à élucider l’un de ces dossiers

Vassil Valkov, âgé de 27 ans, atteint de projectiles d’arme à feu en bordure de la route à la sortie 166 à Saint-Germain-de-Grantham

Le 23 avril 2011, Vassil Valkov, âgé de 27 ans, a rendez-vous avec une personne en bordure de la route à la sortie 166 à Saint-Germain-de-Grantham. Arrivé sur les lieux, il a été atteint de projectiles d’arme à feu. Le ou les suspects ont ensuite quitté les lieux à bord d’un véhicule Toyota Matrix foncé.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, N° de dossier : 279-110424-001 au 1 800 659-4264.

Jacques Ménard retrouvé inanimé sur le terrain de sa résidence située sur la route 143 à Saint-Nicéphore.

Le 8 juillet 2003 vers 22h10, Jacques Ménard, alors âgé de 53 ans, est retrouvé inanimé sur le terrain de sa résidence située sur la route 143 à Saint-Nicéphore. L’enquête démontre qu’il a été victime d’un homicide.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, N° de dossier : 115-030708-052, au 1 800 659-4264

Fernand Thibeault Le 7 juillet 1999 retrouvé sans vie à la suite de l’incendie du Bar Le Vlog

Le 7 juillet 1999, la centrale 911 de la Sûreté municipale de Drummondville reçoit un appel concernant un incendie au Bar Le Vog. À l’arrivée des pompiers, soit quelques minutes après l’appel, les vitrines de la façade étaient brisées et les flammes bien visibles.

Sur place, le gérant de l’agence de sécurité avise les pompiers que son beau-père, Fernand Thibeault, est surveillant à l’intérieur et que son véhicule est toujours devant le bar. L’intensité du brasier et la chaleur ont toutefois empêché les pompiers d’entrer afin de sortir M. Thibeault.

La rencontre des voisins nous apprend que deux hommes ont été vus quelques minutes avant l’incendie lancer un objet à travers de la vitrine du bar, et par la suite allumer le feu avant de prendre la fuite en courant.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, N° de dossier : DMV-990707-005 au 1 800 659-4264.

Réal Hébert a été découvert sans vie en 1992 dans sa résidence de Wickham victime d’un homicide par arme à feu.

L’événement a eu lieu le 24 juin 1992, vers 9h10, Réal Hébert a été découvert sans vie dans sa résidence de Wickham. L’enquête démontre que ce dernier a été victime d’un homicide par arme à feu.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, en mentionnant le N° de dossier : 115-920624-005 au 1 800 659-4264.

Éric Vallée, âgé de 18 ans, décédé par projectile d’arme à feu est retrouvé en bordure de la rivière St-François, à Drummondville.

Le 31 août 1990, le corps d’Éric Vallée, alors âgé de 18 ans, est retrouvé en bordure de la rivière St-François, non loin du boulevard St-Charles et de la rue Montplaisir à Drummondville.

Il est décédé par projectile d’arme à feu. La dernière fois qu’il a été vu vivant, c’est au Bar Bu-Ro de Drummondville; il a quitté cet endroit vers 2h00 dans la nuit du 31 août.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, N° de dossier : 115-900905-010 au 1 800 659-4264.

Francine Noël, âgée de 33 ans et Jacques Sévigny, âgé de 32 ans de Saint-Nicéphore sont trouvées sans vie dans le véhicule de Francine Noël, près de leur domicile, atteintes de projectiles d’arme à feu en 1990

Le 18 février 1990, vers 03h30, Jacques Sévigny, âgé de 32 ans et Francine Noël, âgée de 33 ans, ont quitté une fête privée intitulée « Jam 90 » dans le secteur du boulevard Mercure à Saint-Nicéphore. Environ 15 à 30 minutes après avoir quitté les lieux, les deux victimes sont trouvées sans vie dans le véhicule de Francine Noël, près de leur domicile, atteintes de projectiles d’arme à feu.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, N° de dossier : 115-900218-001 au 1 800 659-4264.

Cathy Massé et Denis Biron ont été retrouvés dans leur résidence incendiée de Saint-Pie-de-Guire le 3 mars 1987 victimes d’un double meurtre

Le 3 mars 1987, les corps de Denis Biron et de Cathy Massé ont été retrouvés dans leur résidence incendiée de Saint-Pie-de-Guire, dans le Centre du Québec. Ils ont été victimes d’un double meurtre. Dans la même journée, le véhicule de monsieur Biron a été localisé à Saint-Germain en bordure du chemin dans la bretelle d’accès pour l’autoroute 20 en direction de Québec.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, N° de dossier : 107-870303-002 au 1 800 659-4264.

René Désilets a été retrouvé sans vie sur la rue St-Georges Le 22 mars 1975 à Drummondville.

Le 22 mars 1975, René Désilets est retrouvé sans vie sur la rue St-Georges dans le comté de Drummond. Cet endroit, plutôt isolé, est entouré d’arbres assez denses de chaque côté de la route.

La victime travaillait pour à son compte dans la vente d’outils pour des garages. Il avait deux employés. Côté famille, il était marié depuis plus de 10 ans et avait une fillette de 3 ans. À noter aussi que le camion de la victime était stationné sur l’accotement, à proximité de l’endroit où le corps fut découvert.

Le lieutenant Martin Desgagné, rappelle par l’entremise du Vingt55 que les personnes qui détiendraient de l’information peuvent la transmettre de façon confidentielle en contactant la Centrale d’information criminelle à l’adresse courriel cic@surete.qc.ca ou par téléphone au 1 800 659-4264.

Le corps Marie-Pier Bouchard a été retrouvé par des enfants qui jouaient près d’un boisé dans le secteur de Warwick.

Le 21 août 2005, Marie-Pier Bouchard, âgée de 17 ans, a quitté le bar l’Évasion situé sur le Boulevard des Bois-Francs Sud à Victoriaville au courant de la nuit pour rejoindre une amie.

Elle n’a jamais rejoint son amie qui a signalé sa disparition à la police. Le 29 juillet 2006, le corps Marie-Pier Bouchard a été retrouvé par des enfants qui jouaient près d’un boisé dans le secteur de Warwick.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.

Le 11 avril 1990, Donald Desruisseaux âgé de 10 ans fut trouvé sans vie, dans un fossé situé sur le rang Ste-Anne, à Pierreville

Les informations obtenues à l’époque mentionnent que la jeune victime aurait été vue à Trois-Rivières descendre de l’autobus de la ville au coin des rues de la Montagne et Côte Verdun sur l’heure du midi le jour du meurtre. Il devait ensuite marcher plus ou moins un kilomètre pour se rendre à son foyer. Il aurait aussi été vu à l’angle de la route 55 et la route Jean XXIII à Trois Rivières. C’est la dernière fois qu’il a été vu vivant.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.

Le 15 avril 1973, le corps de Bernard Charron, 21 ans, est retrouvé dans un fossé du rang Ste-Anne à Pierreville.

Il a été vu vivant pour la dernière fois le 13 avril 1973, dans un bar de Sorel. Il était en compagnie d’individus reliés au milieu criminel. L’enquête démontre qu’il s’agit d’un homicide.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.

Gérard Deladurantaye, âgé de 45 ans, a quitté son domicile pour aller travailler. Il était employé du Canadien National.

Le jour même, son corps a été retrouvé dans le rang 4 à Plessisville. L’enquête démontre qu’il s’agit d’un homicide.

Le matin du 13 octobre 1960, Gérard Deladurantaye, âgé de 45 ans, a quitté son domicile pour aller travailler. Il était employé du Canadien National (Compagnie des Chemins de fer). Il est revenu dîner chez lui puis il quitta son domicile en début d’après-midi pour aller magasiner à Plessisville et aller à la banque. Le jour même, son corps a été retrouvé dans le rang 4 à Plessisville. L’enquête démontre qu’il s’agit d’un homicide.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.

Le 10 juillet 1963. Trois jours après le signalement de sa disparition, le corps de Bruno Désilet est retrouvé près de la rivière Nicolet. L’autopsie dévoile qu’il s’agit d’un meurtre.

Le 18 juillet 1963, la conjointe de Bruno Désilet signale sa disparition. Agriculteur, l’homme vivait avec sa famille dans la région de Nicolet. Il avait été vu pour la dernière fois alors qu’il marchait en bordure du rang du Petit-Saint-Esprit, le 10 juillet 1963. Trois jours après le signalement de sa disparition, deux pêcheurs retrouvent son corps près de la rivière Nicolet. L’autopsie dévoile qu’il s’agit d’un meurtre.

Toute information pouvant aider à résoudre ce crime peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.

Éric Beaupré
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