L’incident s’est produit à la suite d’une question de M. Picard, un citoyen du Boisé de la Marconi, en lien avec le sondage effectué par la Ville au sujet de la relance du centre-ville. Pour M. Grondin, l’intervention de M. Picard frôlait la démagogie.

« Je suis en colère à la suite de l’intervention de M. Grondin. Ce genre de propos est sans fondement et n’est pas digne de son poste parce que l’explication pour supporter son attaque était remplie d’inexactitudes », explique M. Picard « Attaquer la crédibilité du messager est une méthode dépassée », d’ajouter le citoyen.

M. Picard et le regroupement de citoyens sont d’avis que dans le dossier de la pression d’eau, « M. Grondin a pris la mauvaise habitude de présenter des arguments tendancieux et des ouï-dire pour soutenir la décision du conseil de ville en réponse aux faits que nous apportons » d’affirmer M. Picard

« Hier, il a lancé de façon irrespectueuse que des gens ont signé la pétition pour avoir la paix », s’indigne le principal intéressé. « Aucun des 266 signataires n’ont été forcés de signer, aucun. Comme nous l’avons mentionné lors du dépôt de la pétition, 31 citoyens ont refusé de signer », d’ajouter M. Picard. « Les propos tendancieux de M. Grondin sont inacceptables. À la fin de la séance du conseil, M. Grondin est venu me voir pour me proposer de retirer publiquement ses propos, ce que j’avais demandé également lors de mon intervention », indique M. Picard.

« Aujourd’hui, retirer ses propos m’apparaît pour lui comme un geste de protection envers le code de déontologie. Lorsque M. Grondin s’en prend à moi ou aux arguments que nous faisons valoir lors d’une séance du conseil, je peux réagir. Ce qui m’inquiète le plus, c’est ce qu’il dit lorsque je ne suis pas présent », fait également valoir le citoyen. « Quels arguments fait-il valoir lors des séances privées du conseil de ville ? » questionne-t-il.

« Ce qui m’inquiète est sa façon de penser et d’agir dans notre dossier. Les nouveaux élus sont certainement influencés par ses paroles. Tout ceci sous les yeux de la mairesse, qui laisse faire M. Grondin sans rien dire », dénonce-t-il.

« Ce fut un dérapage au conseil de ville de Drummondville; le maire suppléant Yves Grondin a attaqué l’intégrité d’un citoyen lors du conseil de municipal, sous l’œil consentant de la mairesse », reprend-il.

« C’est désolant et inquiétant de voir une démarche citoyenne démocratique être traitée avec si peu de respect et de rectitude », déplore M. Picard. « Je prends les prochains jours pour réfléchir à la suite des choses en vérifiant l’ensemble des recours possibles. La période de questions est encadrée par un règlement, il est urgent d’encadrer les réponses qui sont données par les élus », conclut Jean-Pierre Picard, porte-parole d’un regroupement de citoyens.

Le maire suppléant, Yves Grondin a refusé de commenter la situation et le dossier

Du côté de la Ville, appelé a commenter la situation par le Vingt55, autant le service des communications que le maire suppléant, Yves Grondin ont refusé de commenter la situation et le dossier.  ‘’ M. Grondin ne partagera pas de commentaire sur ce sujet’’ a par ailleurs répondu Dominic Martin, Directeur de cabinet à la Ville de Drummondville au nom du conseiller du district #8 et maire adjoint Yves Grondin.