Drummondville réfléchit à la possibilité de dédommager les gens lésés par un chantier

Drummondville réfléchit à la possibilité de dédommager les gens lésés par un chantier
| © Photo Vingt55

DRUMMONDVILLE

Depuis l’automne, les élus de Drummondville réfléchissent à la possibilité d’implanter un programme d’aide semblable à celui de la Ville de Montréal pour compenser les pertes qu’ont subies les commerçants à la suite d’un chantier de construction.

La Ville de Montréal a annoncé cette année qu’elle réservait une enveloppe de 25 millions $ d’ici 2022 pour dédommager les commerçants des artères en chantier.

L’aide financière, rétroactive au 1er janvier 2016, permet aux commerçants d’obtenir un soutien financier d’environ 30 000 $ par an.

«À la suite de la position de la Ville de Montréal, ça a engendré des discussions dans énormément d’organisations municipales à travers la province», communique François Pothier, dg adjoint à la Ville de Drummondville.

Selon lui, le gouvernement prévoit des dispositions dans le champ des compétences municipales qui pourraient faciliter la mise en place d’un programme d’aide.

«Ce qu’on est en train de faire, c’est d’évaluer c’est quoi ces dispositions et qu’est-ce que ça implique (…) Je ne peux pas dire ce que les élus vont choisir de faire», ajoute M. Pothier.

 

Chantier rue Lindsay

Le dg adjoint reconnaît la baisse d’achalandage qu’ont subie certains commerçants durant le chantier de la rue Lindsay qui a débuté au cours de l’été 2018, et ce, malgré les efforts de la Ville de Drummondville à bien les informer et à stimuler la vie commerciale.

La Ville affirme avoir reçu quelques plaintes, dont une officielle, à la suite du chantier de la rue Lindsay, qui a débuté cet été.

Le propriétaire de l’immeuble situé en face de l’hôtel de ville, Jean-Guy Ferland, a émis une mise en demeure parce que le sous-sol a été inondé au début des travaux.

«Ils ont creusé un gros trou pour les tuyaux et il y a eu un gros orage. Le trou s’est rempli», explique-t-il.

Environ six pouces d’eau et de «bouette» se sont accumulés et ont endommagé la marchandise, comme l’ameublement, les matelas et les électroménagers, entreposée à cet endroit.

«L’entrepreneur essayait de prendre les dispositions pour minimiser les risques. On a eu des orages assez intenses cet été. (…) Les assurances de l’entrepreneur couvrent ce genre de situation», spécifie M. Pothier.

L’argent des pénalités aux commerçants

La Ville a prévu des clauses dans le contrat avec Sintra, voulant que l’entrepreneur soit mis à l’amende s’il commettait des manquements. Des notes sont prises depuis le début des travaux, mais il est trop tôt, selon le dg adjoint de la Ville, pour dresser un bilan de ce chantier de 18 mois qui se poursuivra en 2019.

Si jamais Sintra était mise à l’amende et que la Ville recevait une somme d’argent, le propriétaire de la boutique Marie-Soleil, Jean Beaulac, suggère que le montant soit redistribué parmi les commerçants touchés par les travaux.

Les travailleurs du chantier nous disaient d’être patients, mais on est des commerçants. C’est le côté financier qui était le plus difficile.

– Julie Chamberland, la nouvelle propriétaire de Miss Jujube.


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